Pain Medications Used by Persons Living With Fibromyalgia: A Comparison Between the Profile of a Quebec Sample and Clinical Practice Guidelines

Can J Pain. 2023 Aug 25;7(2):2252037. doi: 10.1080/24740527.2023.2252037. eCollection 2023.

Abstract

Background: Pharmacological management of fibromyalgia is complex. Chronic pain management is characterized by off-label prescribing and use, multimorbidity, and polypharmacy.

Aims: This study aimed to describe pain medications use and perceived risk among people living with fibromyalgia and compare this use to evidence-based recommendations.

Methods: Directive telephone interviews were conducted with 63 individuals self-reporting a diagnosis of fibromyalgia (Quebec, Canada). The questionnaire addressed specific questions about their pain and pharmacological treatments currently used for pain management (prescribed and over-the-counter). Collected data were compared to the Canadian Fibromyalgia Clinical Practice Guidelines and to evidence reports published by recognized organizations.

Results: Despite a lack of robust scientific evidence to support opioids use to manage pain in fibromyalgia, 33% of our sample reported using them. Nonsteroidal anti-inflammatory drugs were used by 54.0% of participants, although this medication is not recommended due to lack of efficacy. Tramadol, which is recommended, was used by 23.8% of participants. Among the medications strongly recommended, anticonvulsants were used by 36.5%, serotonin norepinephrine reuptake inhibitor antidepressants by 55.6%, and tricyclic antidepressants by 22.2%. Cannabinoids (17.5%) and medical cannabis (34.9%) use were also reported. For all of these medication subclasses, no differences were found between participants not reporting (n = 35) or reporting (n = 28) more than one pain diagnosis (P < 0.05). Medication subclasses considered most at risk of adverse effects by participants were the least used.

Conclusions: Results reveal discordance between evidence-based recommendations and medications use, which highlights the complexity of pharmacological treatment of fibromyalgia.

Contexte: La prise en charge pharmacologique de la fibromyalgie est complexe. La prise en charge de la douleur chronique est caractérisée par la prescription et l’utilisation non conforme de médicaments, la multimorbidité et la polypharmacothérapie.Objectifs: Cette étude visait à décrire l’utilisation de médicaments contre la douleur et le risque perçu chez les personnes atteintes de fibromyalgie, et à comparer cette utilisation aux recommandations fondées sur des données probantes.Méthodes: Des entretiens téléphoniques directifs ont été menés auprès de 63 personnes ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de fibromyalgie (Québec, Canada). Le questionnaire abordait des questions précises sur leur douleur et les traitements pharmacologiques actuellement utilisés pour la prise en charge de leur douleur (prescrits et vendus sans ordonnance). Les données recueillies ont été comparées aux Lignes directrices canadiennes sur la fibromyalgie et aux rapports de données probantes publiés par des organisations reconnues.Résultats: Malgré l’absence de données probantes robustes à l’appui de l’utilisation des opioïdes pour la prise en charge la douleur chez les personnes atteintes de fibromyalgie, 33 % de notre échantillon a déclaré les utiliser. Les anti-inflammatoires nonstéroïdiens étaient pour leur part utilisés par 54,0 % des participants, bien que ce médicament ne soit pas recommandé en raison d’un manque d’efficacité. Le tramadol, recommandé, était utilisé par 23,8 % des participants. Parmi les médicaments fortement recommandés, les anticonvulsivants étaient utilisés par 36,5 % desparticipants, les antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline par 55,6 % des participants, et les antidépresseurs tricycliques par 22,2 % d’entre eux. La consommation de cannabinoïdes (17,5 %) et de cannabis médical (34,9 %) ont également été signalées. Pour toutes ces sous-classes de médicaments, aucune différence n’a été trouvée entre les participants ne signalant pas (n = 35) ou signalant (n = 28) plus d’un diagnostic de douleur (P < 0,05). Les sous-classes de médicaments considérées par les participants comme les plus à risque d’effets indésirables étaient les moins utilisées.Conclusions: Les résultats révèlent une discordance entre les recommandations fondées sur des données probantes et l’utilisation de médicaments, ce qui met en évidence la complexité du traitement pharmacologique de la fibromyalgie.

Keywords: fibromyalgia; guidelines; medications; pain; perceived risk; risk.

Grants and funding

This study was supported by the Quebec Network on Drug Research NA (Réseau québécois de recherche sur les médicaments, RQRM), which is itself funded by the Fonds de recherche du Québec–Santé. Study funding was also provided by the Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue’s Foundation (Fondation de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, FUQAT). GDF holds Fonds de recherche du Québec–Santé (FRQS) and CIHR postdoctoral (202210MFE-492075-295733) scholarships. FRQS and CIHR doctoral scholarships are respectively held by HLNN and MG-P (202111FBD-476607-91055). At the time the study was conducted, MGP and AL were respectively Junior 1 and 2 research scholarship recipients of the Fonds de recherche du Québec–Santé.