Preliminary data are reported on the use of high-alcohol beer by underage drinkers in Ontario. Students in grades 11 and 12 with a valid driver's licence completed a questionnaire between January and May, 1994 (i.e., between three and seven months after the introduction of high-alcohol beer). About one-half of students who had drunk alcohol within the previous four weeks reported consuming high-alcohol beer within that period. In this group, males were much more likely to report high-alcohol beer consumption in the previous month. Both male and female high-alcohol beer consumers drank alcohol more frequently, got drunk more frequently, and drank five or more drinks on the same occasion more frequently than non-consumers. One reason for trying high-alcohol beer, "wanted a higher alcohol content", was endorsed by more than one-third of high-alcohol beer consumers. Our data suggest that the users of high-alcohol beer among this underage drinking sample tend to be heavier drinkers and more likely to experience alcohol-related problems.
Cet article présente des données préliminaires sur la consommation de bière très alcoolisée chez des consommateurs d’âge mineur en Ontario. Des étudiants de 11e et 12e années, titulaires d’un permis de conduire en règle, ont rempli un questionnaire entre janvier et mai 1994 (soit entre trois et sept mois après l’arrivée des bières très alcoolisées sur le marché). Près de la moitié des étudiants qui avaient consommé de l’alcool au cours des quatre semaines précédentes ont déclaré avoir consommé de la bière très alcoolisée au cours de cette période. Dans ce groupe, les hommes ont beaucoup plus souvent que les femmes déclaré avoir consommé de la bière très alcoolisée au cours du mois précédent. Par rapport aux autres consommateurs, les étudiants des deux sexes qui consomment de la bière très alcoolisée boivent plus fréquemment, se saôulent plus souvent et boivent cinq boissons alcoolisées ou plus à la même occasion. Plus d’un tiers des consommateurs de bière très alcoolisée ont été d’accord pour dire qu’ils avaient essayé une bière très alcoolisée parce qu’ils voulaient une «teneur en alcool plus élevée». Les données en notre possession semblent indiquer que les consommateurs de bière très alcoolisée dans cet échantillon de consommateurs d’âge mineur tendent à être de plus gros buveurs et sont plus susceptibles de connaître des problèmes rattachés à l’alcoolisme.