The public health impacts of supervised injection sites in Canada: Moving beyond social acceptability and impacts on crime

Can J Public Health. 2024 Apr 11. doi: 10.17269/s41997-024-00874-w. Online ahead of print.

Abstract

Canada has been a pioneer in adopting a harm reduction approach to address risks associated with drug use for people who inject drugs. Today, Canada is home to 39 supervised injection sites spread throughout the country. The scientific literature demonstrates, unequivocally, that these sites have numerous health benefits for people who inject drugs, namely by decreasing risks of blood-borne diseases, overdose, and mortality. Yet, a lack of clear guidelines on optimal locations for the implementation of such sites and NIMBYISM ("Not In My Back Yard") have been stumbling blocks for planned and operating sites. Various Canadian governments have introduced their own policies to overcome the lack of national public health guidelines on community planning. Namely, policies aim to limit the exposure to sites and drug use for vulnerable populations, such as children. However, there is a veritable lack of research on the public health impacts of supervised injection sites for local communities, who tend to be disadvantaged. The existing literature fails to address the broader and differential impacts of such sites for local vulnerable and disadvantaged populations, including use of active transportation, psychological distress, perceived safety, and social cohesion. Moreover, existing research, largely focusing on assessing pre-implementation social acceptability and post-implementation impacts on crime, faces important methodological limitations. The following commentary reviews the existing literature and makes recommendations for future public health research on the impacts of supervised injection sites.

RéSUMé: Le Canada a été un pionnier dans l’adoption de l’approche de réduction des méfaits liés à la consommation de drogues pour les personnes utilisatrices de drogues par injection. Aujourd’hui, le Canada compte 39 sites d’injection supervisée répartis sur l’ensemble du territoire. La littérature scientifique démontre sans équivoque que ces sites présentent de nombreux avantages pour la santé des personnes utilisatrices de drogues par injection, notamment en réduisant les risques de maladies transmises par le sang, de surdoses et de décès. Toutefois, l’absence de lignes directrices claires sur les emplacements optimaux pour l’implantation de ces sites et le phénomène du « pas dans ma cour » (“Not In My Back Yard”) représentent des défis pour les sites existants et futurs. Plusieurs gouvernements canadiens ont introduit des politiques pour pallier l’absence de lignes directrices nationales en matière de santé publique et de planification communautaire. Ces politiques visent à limiter l’exposition aux sites d’injection supervisée et à la consommation de drogues pour les populations vulnérables, comme les enfants. Cependant, il y a un véritable manque de connaissances quant aux impacts en matière de santé publique des sites d’injection supervisée pour les communautés locales, qui ont tendance à être défavorisées. La littérature existante n’aborde pas les impacts élargis et différentiels de ces sites pour les populations vulnérables et défavorisées résidant à proximité, particulièrement sur l’utilisation des transports actifs, la détresse psychologique, la perception de sécurité et la cohésion sociale. En outre, la recherche existante, qui se concentre principalement sur l’évaluation de l’acceptabilité sociale avant l’implantation des sites et sur les impacts sur la criminalité après l’implantation des sites, se heurte à d’importantes limites méthodologiques. Ce commentaire fait état de la littérature existante et formule des recommandations pour de futures recherches sur les impacts en matière de santé publique des sites d’injection supervisée.

Keywords: Canada; Crime; Neighbourhood; Public health; Supervised injection site.