The Sensitivity to Pain Traumatization Scale-Child Version (SPTS-C): Development and preliminary validation

Can J Pain. 2024 Jan 12;8(1):2298769. doi: 10.1080/24740527.2023.2298769. eCollection 2024.

Abstract

Background: Sensitivity to pain traumatization is defined as the propensity to develop cognitive, affective, and behavioral responses to pain that resemble a traumatic stress reaction. To date, sensitivity to pain traumatization has been assessed in adults (Sensitivity to Pain Traumatization Scale [SPTS-12]) and parents of youth with chronic pain (Sensitivity to Pain Traumatization Scale-Parent version [SPTS-P]). SPT may be relevant in the context of pediatric chronic pain given the substantial comorbidity between posttraumatic stress symptoms and pain.

Aims: This prospective study aimed to adapt the SPTS-12 for use in youth and to evaluate the psychometric properties of the new scale.

Methods: Participants included 175 youth with chronic pain (Mage = 14.31 years, 73% girls) referred to outpatient chronic pain programs. At baseline, youth self-reported the levels of their sensitivity to pain traumatization (Sensitivity to Pain Traumatization Scale-Child version [SPTS-C]), as well as their pain symptoms, pain-related anxiety, posttraumatic stress symptoms, and attentional control. Three months later, youth self-reported their pain symptoms and completed the SPTS-C.

Results: The SPTS-C had a one-factor structure that explained 48% of variance and demonstrated good reliability and construct validity. SPTS-C baseline scores predicted follow-up levels of pain interference but not pain intensity or pain unpleasantness.

Conclusions: The results provide preliminary evidence for the psychometric properties of the SPTS-C and the potential role of SPT in pediatric chronic pain outcomes.

Contexte: La sensibilité à la traumatisation de la douleur est définie comme la propension à développer des réponses cognitives, affectives et comportementales à la douleur qui ressemblent à une réaction de stress traumatique. À ce jour, la sensibilité à la traumatisation de la douleur a été évaluée chez les adultes (Échelle de sensibilité à la traumatisation de la douleur [SPTS-12]) et chez les parents de jeunes souffrant de douleur chronique (Échelle de sensibilité à la traumatisation de la douleur - Version parent [SPTS-P]). La sensibilité à la traumatisation de la douleur peut être pertinente dans le contexte de la douleur chronique pédiatrique étant donné la comorbidité importante entre les symptômes de stress post-traumatique et la douleur.Objectifs: Cette étude prospective visait à adapter le SPTS-12 pour une utilisation chez les jeunes et à évaluer les propriétés psychométriques de la nouvelle échelle.Méthodes: Les participants comprenaient 175 jeunes souffrant de douleur chronique (âge M = 14,31 ans, 73 % de filles) référés aux programmes de traitement ambulatoire de la douleur chronique. Au départ, les jeunes ont autodéclaré les niveaux de leur sensibilité à la traumatisation de la douleur (Échelle de sensibilité à la traumatisation de la douleur - version enfant [SPTS-C]), ainsi que leurs symptômes de douleur, leur anxiété liée à la douleur, leurs symptômes de stress post-traumatique et leur contrôle attentionnel. Trois mois plus tard, les jeunes ont autodéclaré leurs symptômes de douleur et ont répondu au SPTS-C.Résultats: Le SPTS-C avait une structure à un facteur qui expliquait 48 % de la variance et démontrait une bonne fiabilité ainsi qu’une bonne validité de la construction. Les scores obtenus au SPTS-C au départ prédisaient les niveaux d’interférence de la douleur au suivi mais pas l’intensité de la douleur ou le désagrément de la douleur.Conclusions: Les résultats présentent des preuves préliminaires des propriétés psychométriques du SPTSC et le rôle potentiel de la sensibilité à la traumatisation de la douleur dans les résultats liés à la douleur chronique pédiatrique.

Keywords: dominance analysis; factor analysis; pediatric chronic pain; scale development; sensitivity to pain traumatization.

Grants and funding

This work was supported by the Alberta Children's Hospital Research Institute.