Update on known and emergent viruses affecting human male genital tract and fertility

Basic Clin Androl. 2024 Mar 14;34(1):6. doi: 10.1186/s12610-024-00222-5.

Abstract

Many viruses infect the male genital tract with harmful consequences at individual and population levels. In fact, viral infections may induce damage to different organs of the male genital tract (MGT), therefore compromising male fertility. The oxidative stress, induced during viral-mediated local and systemic inflammation, is responsible for testicular damage, compromising germinal and endocrine cell functions. A reduction in sperm count, motility, number of normal sperm and an increase in DNA fragmentation are all common findings in the course of viral infections that, however, generally regress after infection clearance. In some cases, however, viral shedding persists for a long time leading to unexpected sexual transmission, even after the disappearance of the viral load from the blood.The recent outbreak of Zika and Ebola Virus evidenced how the MGT could represent a reservoir of dangerous emergent viruses and how new modalities of surveillance of survivors are strongly needed to limit viral transmission among the general population.Here we reviewed the evidence concerning the presence of relevant viruses, including emergent and re-emergent, on the male genital tract, their route of entry, their adverse effects on male fertility and the pattern of viral shedding in the semen.We also described laboratory strategies to reduce the risk of horizontal or vertical cross-infection in serodiscordant couples undergoing assisted reproductive technologies.

RéSUMé: De nombreux virus infectent l’appareil génital masculin avec des conséquences néfastes au niveau individuel et de la population. En fait, les infections virales peuvent induire des dommages à différents organes de l’appareil génital masculin (AGM), compromettant ainsi la fertilité masculine. Le stress oxydatif, induit lors de l’inflammation locale et systémique à médiation virale, est responsable de lésions testiculaires, compromettant les fonctions des cellules germinales et endocrines. Une réduction de la concentration et de la motilité des spermatozoïdes, du nombre de spermatozoïdes normaux ainsi qu’une augmentation de la fragmentation de l’ADN, sont les résultats habituels retrouvés au cours des infections virales qui, cependant, régressent généralement après la clairance de l’infection. Dans certains cas, cependant, l’excrétion virale persiste pendant une longue période, ce qui entraîne une transmission sexuelle inattendue, même après la disparition de la charge virale sanguine.La récente épidémie de Zika et d’Ebola a montré à quel point l’AGM pouvait représenter un réservoir de virus émergents dangereux, et à quel point de nouvelles modalités de surveillance des survivants sont fortement nécessaires pour limiter la transmission virale au sein de la population générale. Dans la présente revue, nous avons examiné les preuves concernant la présence de virus pertinents, y compris émergents et réémergents, dans l’appareil génital masculin, leur voie d’entrée, leurs effets néfastes sur la fertilité masculine et le modèle d’excrétion virale dans le sperme.Nous avons également décrit des stratégies de laboratoire pour réduire le risque d’infection croisée horizontale ou verticale chez les couples sérodifférents qui ont recours à des techniques de procréation assistée.Mots-clés Voies génitales masculines, Virus, Fertilité masculine, Transmission sexuelle, Paramètres du Sperme.

Keywords: Male fertility; Male genital tract; Semen parameters; Sexual transmission; Viruses.

Publication types

  • Review