Inequities in dietary intake and eating behaviours among adolescents in Canada

Can J Public Health. 2024 Feb 21. doi: 10.17269/s41997-024-00854-0. Online ahead of print.

Abstract

Objective: To provide contemporary evidence of how dietary intake and eating behaviours vary by social positions among adolescents.

Methods: We used survey data collected during the 2020-2021 school year from 52,138 students attending 133 secondary schools in Alberta, British Columbia, Ontario, and Quebec, Canada. Multiple regression models tested whether self-reported indicators of dietary intake and eating behaviours differed by gender, race/ethnicity, and socioeconomic status (SES).

Results: Females were more likely than males to skip breakfast, restrict eating, and consume fruit, vegetables, and fast food on more days. Gender-diverse/"prefer not to say" students were more likely to restrict eating than males and the least likely to consume breakfast and drink water daily, and fruits and vegetables regularly. Black and Latin American students were more likely to restrict eating and consume purchased snacks and fast food, and less likely to drink water daily than white and Asian adolescents. Daily breakfast consumption was most likely among Latin American students. Black students were the least likely to report eating breakfast daily and fruits and vegetables regularly. Lower SES was associated with lower odds of eating breakfast and drinking water daily and regular fruit and vegetable consumption, and higher odds of restrictive eating and purchased snack consumption. Fast food consumption had a u-shaped association with SES.

Conclusion: Results emphasize gender, racial/ethnic, and socioeconomic inequities in the diets and eating behaviours of adolescents. There is a critical need to address the structural factors contributing to inequities and prevent the consequences of dietary disparities.

RéSUMé: OBJECTIF: Montrer à l’aide de preuves contemporaines que les apports et les comportements alimentaires des adolescentes et des adolescents varient selon leur position sociale. MéTHODE: Nous avons utilisé des données d’enquête recueillies durant l’année scolaire 2020–2021 auprès de 52 138 élèves fréquentant 133 écoles secondaires en Alberta, en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec (Canada). Des modèles de régression multiple ont déterminé si des indicateurs autodéclarés d’apports alimentaires et de comportements alimentaires différaient selon le genre, la race/l’ethnicité et le statut socioéconomique (SSE). RéSULTATS: Les filles étaient plus susceptibles que les garçons de sauter le petit déjeuner, de restreindre leur alimentation et de consommer des fruits, des légumes et des aliments de restauration rapide sur un plus grand nombre de jours. Les élèves de diverses identités de genre/« préférant ne pas répondre » à la question du genre étaient plus susceptibles de restreindre leur alimentation que les garçons; c’était aussi la population d’élèves la moins susceptible de prendre un petit déjeuner et de boire de l’eau tous les jours, et de consommer des fruits et légumes régulièrement. La population étudiante noire et latino-américaine était plus susceptible de restreindre son alimentation et de consommer des collations achetées et des aliments de restauration rapide, et moins susceptible de boire de l’eau tous les jours, que les adolescentes et les adolescents blancs et asiatiques. La consommation quotidienne du petit déjeuner était la plus probable chez les élèves latino-américains. Les élèves noirs étaient les moins susceptibles de déclarer prendre un petit déjeuner tous les jours et consommer des fruits et légumes régulièrement. Le SSE plus faible était associé à des probabilités moins élevées de prendre un petit déjeuner et de boire de l’eau tous les jours et de consommer des fruits et légumes régulièrement, et à des probabilités plus élevées de restreindre son alimentation et de consommer des collations achetées. La consommation d’aliments de restauration rapide présentait une association en U avec le SSE. CONCLUSION: Les résultats montrent qu’il existe des iniquités sur les plans du genre, de la race/l’ethnicité et du statut socioéconomique dans les régimes et les comportements alimentaires des adolescentes et des adolescents. Il existe un besoin pressant d’aborder les facteurs structurels qui contribuent à ces iniquités et de prévenir les conséquences des disparités alimentaires.

Keywords: Adolescent; COVID-19; Diet; Equity; Healthy eating; Nutrition; Youth.