Flawed reports can harm: the case of supervised consumption services in Alberta

Can J Public Health. 2023 Dec;114(6):928-933. doi: 10.17269/s41997-023-00825-x. Epub 2023 Nov 6.

Abstract

Supervised consumption services have been scaled up within Canada and internationally as an ethical imperative in the context of a public health emergency. A large body of peer-reviewed evidence demonstrates that these services prevent poisoning deaths, reduce infectious disease transmission risk behaviour, and facilitate clients' connections to other health and social services. In 2019, the Alberta government commissioned a review of the socioeconomic impacts of seven supervised consumption services in the province. The report is formatted to appear as an objective, scientifically credible evaluation of these services; however, it is fundamentally methodologically flawed, with a high risk of biases that critically undermine its authors' assessment of the scientific evidence. The report's findings have been used to justify decisions that jeopardize the health and well-being of people who use drugs both in Canada and internationally. Governments must ensure that future assessments of supervised consumption services and other public health measures to address drug poisoning deaths are scientifically sound and methodologically rigorous. Health policy must be based on the best available evidence, protect the right of structurally vulnerable populations to access healthcare, and not be contingent on favourable public opinion or prevailing political ideology.

RéSUMé: Les services de consommation supervisée ont été établis au Canada et à l’étranger en tant qu’impératif éthique dans le contexte d’une urgence de santé publique. Un grand nombre d’études rigoureuses démontrent que ces services préviennent les décès par empoisonnement, réduisent les comportements à risque de transmission de maladies infectieuses, et facilitent les liens avec d’autres services sociaux et de santé. En 2019, le gouvernement de l’Alberta a commandé un examen des impacts socioéconomiques de sept services de consommation supervisée dans la province. La présentation du rapport donne l’impression que l’évaluation de ces services est objective et scientifiquement crédible; cependant, il présente des faiblesses importantes au plan méthodologique, notamment en raison de la présence de biais qui compromet l’évaluation des preuves scientifiques. Ses conclusions ont été utilisées pour justifier des décisions qui mettent en péril la santé et le bien-être des personnes qui consomment des drogues, tant au Canada qu’à l’étranger. Les gouvernements doivent s’assurer que les futures évaluations des services de consommation supervisée et d’autres mesures de santé publique pour lutter contre les décès par empoisonnement dû aux drogues sont scientifiquement fondées. Les politiques en matière de santé doivent être basées sur les meilleures données disponibles, protéger les droits des populations structurellement vulnérables à accéder aux soins de santé, et ne pas dépendre de l’opinion publique ou d’une idéologie politique dominante.

Keywords: Addiction; Health policy; Public health; Substance use.

MeSH terms

  • Alberta / epidemiology
  • Harm Reduction*
  • Humans
  • Social Work*