Heavy episodic drinking and self-reported increased alcohol use during the COVID-19 pandemic: a spotlight on frontline and essential workers in Canada

Health Promot Chronic Dis Prev Can. 2023 Aug;43(8):375-384. doi: 10.24095/hpcdp.43.8.03.
[Article in English, French]

Abstract

Introduction: There is evidence that some frontline and essential workers have increased their alcohol use during the COVID-19 pandemic; however, this has not been examined in Canada.

Methods: Using the Survey on COVID-19 and Mental Health 2020, weighted prevalence and 95% confidence intervals of self-reported increased alcohol consumption and heavy episodic drinking were calculated for each of the population groups: frontline workers, essential workers, and nonfrontline or essential workers (NFEW). Logistic regression was used to examine the associations between social determinants of health, mental health and alcohol use for each group.

Results: The prevalence of increased alcohol consumption and past-month heavy episodic drinking did not differ across frontline workers, essential workers and NFEW. For the three groups, nonracialized group members had significantly higher odds for both outcomes. Screening positive for either generalized anxiety disorder or mood disorder was significantly associated with increased alcohol consumption across the three groups. For frontline and essential workers, females had significantly lower odds of heavy episodic drinking compared to males. For essential workers only, living in a rural area was significantly associated with lower odds of increased alcohol use, and screening positive for posttraumatic stress disorder was significantly associated with increased odds of heavy episodic drinking. For frontline workers only, living in a rural area was significantly associated with lower odds of heavy episodic drinking.

Conclusion: While frontline and essential workers were not more likely to report increased alcohol consumption and heavy episodic drinking compared to NFEW, there were some differences in factors associated with alcohol use. Such findings demonstrate the benefit of examining each group separately to provide information for targeted prevention strategies.

Introduction: Alors que des données probantes montrent que certains travailleurs de première ligne et travailleurs essentiels ont augmenté leur consommation d’alcool pendant la pandémie de COVID-19, cette question n’a pas été étudiée au Canada.

Méthodologie: À l’aide des données de l’Enquête sur la COVID-19 et la santé mentale (ECSM) de 2020, nous avons calculé la prévalence pondérée de la consommation autodéclarée accrue d’alcool et de la forte consommation épisodique d’alcool et les intervalles de confiance à 95 % correspondants pour trois groupes de population : travailleurs de première ligne, travailleurs essentiels et travailleurs autres que de première ligne ou essentiels. Nous avons effectué une analyse de régression logistique pour étudier les associations entre les déterminants sociaux de la santé, la santé mentale et la consommation d’alcool pour chaque groupe.

Résultats: La prévalence de la consommation accrue d’alcool et celle de la forte consommation épisodique d’alcool au cours du dernier mois ne différaient pas entre les travailleurs de première ligne, les travailleurs essentiels et les autres travailleurs. Au sein des trois groupes, les personnes ne s’identifiant pas comme appartenant à un groupe racisé avaient des probabilités supérieures dans les deux Le fait d’avoir obtenu un résultat positif au dépistage du trouble d’anxiété généralisée ou du trouble de l’humeur était significativement associé à une consommation accrue d’alcool chez les trois groupes. Chez les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels, les personnes de genre féminin étaient beaucoup moins susceptibles que celles de genre masculin de faire état d’une forte consommation épisodique d’alcool. Chez les travailleurs essentiels seulement, on a établi une association significative entre le fait de vivre dans une région rurale et une probabilité moindre de consommation accrue d’alcool, ainsi qu’une association significative entre le fait d’avoir obtenu un résultat positif au dépistage du trouble de stress post-traumatique et une probabilité plus élevée de forte consommation épisodique d’alcool. Chez les travailleurs de première ligne seulement, on a établi une association significative entre le fait de vivre dans une région rurale et une probabilité moindre de forte consommation épisodique d’alcool.

Conclusion: Même si les travailleurs de première ligne et les travailleurs essentiels ne se sont pas révélés plus susceptibles de faire état d’une consommation accrue d’alcool et d’une forte consommation épisodique d’alcool que les autres travailleurs, des différences ont été établies dans les facteurs associés à la consommation d’alcool. Ces résultats montrent l’importance d’analyser chaque groupe séparément pour obtenir des données aptes à orienter les stratégies ciblées de prévention.

Plain language summary

There were no significant differences between frontline workers, essential workers and nonfrontline or essential workers for selfreported increased alcohol consumption and past-month heavy episodic drinking. Gender and living area were significantly associated with increased alcohol use and/or heavy episodic drinking only for frontline and essential workers. Screening positive for either generalized anxiety disorder or major depressive disorder was significantly associated with increased alcohol consumption across the three groups, which supports the association between mental health and alcohol use during COVID-19 across the Canadian population.

MeSH terms

  • Alcohol Drinking / epidemiology
  • Alcohol Drinking / psychology
  • COVID-19* / epidemiology
  • Canada / epidemiology
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Pandemics*
  • Self Report