BACKGROUND: Young adults consider shisha (water-pipe) less harmful than other smoking methods, but it has been reported to expose its users to excess levels of tobacco. This study sought to determine the prevalence, knowledge and factors associated with shisha use among university students in Buea, Cameroon.METHODS: Consenting participants were included in a cross-sectional study. Knowledge was assessed using a knowledge summary score and logistic regression used to identify factors associated with shisha smoking. P < 0.05 was considered statistically significant.RESULTS: There were 1,008 student participants; 509 (50.9%) were female. The mean age was 22.9 ± 3.1 years. The prevalence of shisha smoking was 26% (95% CI 23.3-28.8). Most respondents had good knowledge about shisha (59.2%). Poor knowledge about shisha (adjusted odds ratio [aOR] 2.37, 95% CI 1.57-3.59)], living in a hostel (aOR 2.00, 95% CI 1.29-3.11), friends' use of shisha (aOR 5.41, 95% CI 3.03-10.43) and alcohol consumption (aOR 1.91, 95% CI 1.24-2.94) were associated with shisha smoking.CONCLUSION: The prevalence of shisha smoking among university students in Buea is high; about one-quarter of the students have poor knowledge about its harmful health effects. There is an increasing need for sensitisation of these young adults to the harmful effects of tobacco smoking.
CONTEXTE :: Les jeunes adultes considèrent la chicha (pipe à eau) comme étant moins nocive que d’autres méthodes de tabagisme, mais il a été rapporté qu’elle exposait ses utilisateurs à des niveaux de tabac excessifs. Cette étude visait à déterminer la prévalence, les connaissances et les facteurs associés à l’utilisation de la chicha parmi les étudiants de l’université de Buea, au Cameroun.
MÉTHODES :: Des participants consentants ont été inclus dans une étude transversale. Les connaissances ont été évaluées à l’aide d’un score de synthèse des connaissances et une régression logistique a été utilisée pour identifier les facteurs associés à l’usage de la chicha. P < 0,05 a été considéré comme statistiquement important.
RÉSULTATS :: Ont participé à l’étude 1 008 étudiants, parmi lesquels 509 (50,9%) étaient des femmes. L’âge moyen était de 22,9 ± 3,1 ans. La prévalence de la consommation de chicha était de 26% (IC à 95% 23,3–28,8). La plupart des répondants avaient une bonne connaissance de la chicha (59,2%). Une mauvaise connaissance de la chicha (odds ratio ajusté [ORa] 2,37; IC à 95% 1,57–3,59), le fait de vivre dans un foyer (ORa 2,00; IC à 95% 1,29–3,11), l’utilisation de la chicha par des amis (ORa 5,41; IC à 95% 3,03–10,43) et la consommation d’alcool (ORa 1,91; IC à 95% 1,24–2,94) ont été associés à l’usage de la chicha.
CONCLUSION :: La prévalence de la consommation de chicha parmi les étudiants de l’université de Buea est élevée; environ un quart des étudiants connaissent mal les effets nocifs de la chicha sur la santé. Il est de plus en plus nécessaire de sensibiliser ces jeunes adultes aux effets nocifs du tabagisme.