[Monkeypox to Mpox or the re-emergence of an old zoonosis]

Rev Francoph Lab. 2023 Jun;2023(553):25-37. doi: 10.1016/S1773-035X(23)00132-6. Epub 2023 Jun 13.
[Article in French]

Abstract

Monkeypox is a zoonotic disease caused by the Monkeypox virus (MPXV) of the Orthopoxvirus genus. The first human cases occurred in Africa in the 1970s and remained confined to the African continent for a long time until 2003, when several dozen cases occurred in the United States, following contamination by prairie dogs. Unprecedented transmission events have led to more than 80,000 reported cases worldwide between May 2022 and February 2023, primarily affecting men who have sex with men. The changing epidemiology of Mpox has raised concerns about its ability to become endemic beyond its traditional geographic areas. Confirmatory diagnosis is based on direct detection by molecular biology. Pre- or post-exposure smallpox vaccination was widely deployed in early summer 2022 to limit the spread of the disease. In case of severe forms, the use of antivirals can be considered, only tecovirimat being recommended in this indication. The current epidemic has had the merit of showing that a disease that was previously confined to regions of initial virus circulation can spread very rapidly in Western countries and of the need to reinforce the implementation of tools for the surveillance and control of communicable diseases.

La variole du singe est une maladie zoonotique causée par le virus Monkeypox (MPXV) du genre orthopoxvirus. Les premiers cas humains sont apparus en Afrique dans les années 1970 et sont longtemps restés cantonnés au continent africain jusqu’en 2003, où plusieurs dizaines de cas sont survenus aux États-Unis suite à une contamination par des chiens de prairie. Des événements de transmission sans précédent ont conduit à plus de 80 000 cas signalés dans le monde entre mai 2022 et février 2023, touchant essentiellement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes. L’évolution de l’épidémiologie de la Mpox a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à devenir endémique au-delà de ses zones géographiques traditionnelles. Le diagnostic de confirmation repose sur la détection directe par biologie moléculaire. L’administration d’une vaccination antivariolique en pré- ou post-exposition a été déployée à large échelle au début de l’été 2022 pour limiter la diffusion de la maladie. En cas de forme graves, l’utilisation d’antiviraux peut être envisagée, seul le técovirimat étant recommandé dans cette indication. L’épidémie actuelle a le mérite de rappeler qu’une maladie jusqu’alors confinée aux régions de circulation initiale du virus peut se propager rapidement sur d’autres continents et la nécessité de la mise en œuvre permanente d’outils de surveillance globale et de contrôle des maladies transmissibles.

Keywords: Monkeypoxvirus; Mpox; tecovirimat; vaccination; variole.

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