This article focuses on access to early medical abortion care under Section 12 of the Health (Regulation of Termination of Pregnancy) Act 2018, in Ireland and identifies existing barriers resulting from gaps in current policy design. The article draws primarily on qualitative interviews with 24 service users, 20 primary healthcare providers in the community and 27 key informants, including from grassroots groups that work with women from different migrant communities, to examine service users' experiences accessing early medical abortions on request up to 12 weeks gestation. The interviews were part of a wider mixed-methods study from 2020-2021 examining the barriers and facilitators to the implementation of abortion policy in Ireland. Our findings highlight care seekers' experiences with the GP-led service provision, including delays, facing non-providers, the mandatory three-day waiting period, and oversubscribed women's health and family planning clinics. Our findings also highlight the compounding challenges for migrants and additional barriers posed by the geographical distribution of the service and the 12-week gestational limit. Finally, it focuses on the remaining challenges for racialised and other marginalised groups. In order to provide a "thick description" of women's lives and the complexity of their experiences with abortion services in Ireland, we also present two narrative vignettes of service users, and their experiences with delays and navigating the healthcare system as migrants. To this effect, this article applies a reproductive justice framework to the results to highlight the compounding effects of these barriers on people located along multiple axes of social inequality.
Cet article porte sur l'accès à l'avortement médicamenteux précoce en vertu de la section 12 de la loi de santé (réglementation de l'interruption de grossesse) de 2018 en Irlande et identifie les obstacles résultant de lacunes dans la conception actuelle de la politique. L'article se fonde principalement sur des entretiens qualitatifs avec 24 utilisatrices des services, 20 prestataires de soins de santé primaires dans la communauté et 27 informateurs clés, notamment issus de groupes locaux qui travaillent avec des femmes appartenant à différentes communautés migrantes, pour examiner l'expérience vécue par les utilisatrices pour avoir accès à l'avortement médicamenteux précoce à la demande jusqu'à 12 semaines de gestation. Les entretiens faisaient partie d'une étude plus large à méthodologie mixte réalisée en 2020-2021 qui examinait les facteurs entravant ou facilitant la mise en oeuvre de la politique d'avortement en Irlande. Nos résultats mettent en lumière l'expérience que les femmes ayant demandé des soins ont vécu avec la prestation de services sous l'égide des médecins généralistes, y compris les retards, le contact avec des non-prestataires, le délai d'attente obligatoire de trois jours et les centres de santé des femmes et de planification familiale surchargés. Nos résultats soulignent aussi les difficultés additionnelles des migrantes et les barrières supplémentaires posées par la répartition géographique du service et la limite gestationnelle des 12 semaines. Enfin, l'étude se centre sur les problèmes restants pour les groupes racialisés et autres communautés marginalisées. Afin de fournir une « description rapide » de la vie des femmes et de la complexité de leur expérience avec les services d'avortement en Irlande, nous présentons également deux anecdotes d'utilisatrices de services, qui racontent aussi leur expérience des retards et de la navigation dans le système de santé en tant que migrantes. À cette fin, l'article applique un cadre de justice reproductive aux résultats pour dégager les circonstances aggravantes de ces obstacles sur les personnes qui se trouvent sur de multiples axes d'inégalité sociale.
Este artículo se enfoca en el acceso a servicios de aborto con medicamentos en las etapas iniciales del embarazo, bajo la Sección 12 de la Ley sobre Salud (Regulación de la Interrupción del Embarazo) de 2018 en Irlanda e identifica las barreras existentes causadas por las brechas en la formulación de políticas vigentes. El artículo se basa principalmente en entrevistas cualitativas con 24 usuarias de servicios, 20 prestadores de servicios de atención primaria en la comunidad y 27 Informantes Clave, entre ellos personas de grupos de base que trabajan con mujeres de diferentes comunidades de migrantes, para examinar las experiencias de las usuarias de servicios accediendo al aborto con medicamentos temprano a petición hasta las primeras 12 semanas de gestación. Las entrevistas fueron parte de un estudio más extenso con métodos mixtos, realizado entre 2020 y 2021, que examinó barreras y facilitadores para la aplicación de la política de aborto en Irlanda. Nuestros hallazgos destacan las experiencias de las personas que buscaban servicios con la prestación de servicios dirigida por GP, tales como retrasos, tener que enfrentar a personas que no son prestadores de servicios, el período de espera obligatorio de tres días y sobrecarga de los centros de salud de la mujer y de planificación familiar. Además, nuestros hallazgos ponen de relieve los retos agravantes para migrantes, y otras barreras atribuibles a la distribución geográfica del servicio y el límite gestacional de 12 semanas. Por último, se enfoca en los retos restantes para grupos racializados y otros grupos marginados. A fin de ofrecer una “descripción detallada” de la vida de las mujeres y la complejidad de sus experiencias con los servicios de aborto en Irlanda, también presentamos dos viñetas narrativas de las usuarias de servicios y sus experiencias con retrasos y navegando el sistema de salud como migrantes. Para ello, este artículo aplica el marco de justicia reproductive a los resultados para destacar los efectos agravantes de estas barreras en personas situadas a lo largo de múltiples ejes de desigualdad social.
Keywords: Republic of Ireland; abortion, care; health policy implementation; migrant health; reproductive justice; service user experience.