Usefulness of Serum Pepsinogen I as a Biomarker in Early Diagnosis of Aetiology of Dyspepsia

West Afr J Med. 2023 May 27;40(5):509-518.

Abstract

Background: Dyspepsia, according to Rome III criteria, is defined as pain or discomfort centred in the upper abdomen in addition to symptoms like early satiety, postprandial fullness, bloating and nausea. Pepsinogens which are secreted by chief cells of the stomach play an important role in its physiology. They could determine the functional state of the mucosa in health and in diseased conditions. Serum levels of pepsinogen have aided the diagnosis of gastric pathologies such as atrophic gastritis, peptic ulcer disease and gastric cancer. Pepsinogen assay, being a simple, non-invasive procedure, can aid in determining the aetiology of dyspepsia especially in a resource poor setting.

Objective: This was to evaluate the diagnostic significance of serum pepsinogen I in patients with dyspepsia.

Methods: The study involved 112 adult patients with dyspepsia and an equal number of controls. A questionnaire was used to obtain biodata, clinical features and other relevant information. The patients had abdominal ultrasound scan, urea breath test and upper gastrointestinal endoscopy (UGIE), while the controls had only abdominal ultrasound scan. Sera prepared from 10ml of venous blood from each participant were stored at -20ºC and later analysed for pepsinogen I (PG I).

Results: Females predominated in both groups (F:M = 1.4:1). The mean age of cases was 51±15.9 years and was similar to that of controls 51.4±16.5. The most frequent symptom was epigastric pain in 101 (90.2%) patients. Median pepsinogen I level in patients (28.5ng/ml) was significantly lower than in controls (68.8ng/ml) (p<0.001). The most frequent endoscopic finding was gastritis. Serum PG I level at a cut-off point of 79.5ng/ml had a specificity of 88.8% and sensitivity of 40% in identifying dysplasia.

Conclusion: Serum PG I level was lower in patients with dyspepsia than controls. It showed high specificity in identifying dysplasia and could be a biomarker for early gastric cancer.

Contexte: La dyspepsie, selon les critères de Rome III, est définie comme une douleur ou une gêne centrée sur la partie supérieure de l’abdomen, en plus de symptômes tels qu’une satiété précoce, une plénitude postprandiale, des ballonnements et des nausées. Les pepsinogènes, sécrétés par les cellules principales de l’estomac, jouent un rôle important dans sa physiologie. Ils peuvent déterminer l’état fonctionnel de la muqueuse, qu’elle soit saine ou malade. Les taux sériques de pepsinogène ont facilité le diagnostic de pathologies gastriques telles que la gastrite atrophique, l’ulcère gastroduodénal et le cancer gastrique. Le dosage du pepsinogène, qui est une procédure simple et non invasive, peut aider à déterminer l’étiologie de la dyspepsie, en particulier dans un contexte de ressources limitées.

Objectif: Évaluer l’importance diagnostique du pepsinogène I sérique chez les patients souffrant de dyspepsie.

Méthodes: L’étude a porté sur 112 patients adultes souffrant de dyspepsie : L’étude a porté sur 112 patients adultes souffrant de dyspepsie et un nombre égal de témoins. Un questionnaire a été utilisé pour obtenir les données biologiques, les caractéristiques cliniques et d’autres informations pertinentes. Les patients ont subi une échographie abdominale, un test respiratoire à l’urée et une endoscopie gastro-intestinale supérieure, tandis que les témoins n’ont subi qu’une échographie abdominale. Les sérums préparés à partir de 10 ml de sang veineux de chaque participant ont été conservés à -20ºC et analysés ultérieurement pour le pepsinogène I (PG I).

Résultats: Les femmes prédominaient dans les deux groupes (F:M = 1,4:1). L’âge moyen des cas était de 51±15.9 ans et était similaire à celui des témoins 51.4±16.5. Le symptôme le plus fréquent était la douleur épigastrique chez 101 (90,2 %) patients. Le taux médian de pepsinogène I chez les patients (28,5 ng/ml) était significativement plus bas que chez les témoins (68,8 ng/ml) (p<0,001). Le résultat endoscopique le plus fréquent était la gastrite. Le taux sérique de PG I à un seuil de 79,5 ng/ml avait une spécificité de 88,8 % et une sensibilité de 40 % dans l’identification de la dysplasie.

Conclusion: Le taux de PG I sérique était plus faible chez les patients souffrant de dyspepsie que chez les témoins. Il a montré une spécificité élevée dans l’identification de la dysplasie et pourrait être un biomarqueur pour le cancer gastrique précoce.

Mots-clés: Dyspepsie, Pepsinogène I sérique, Helicobacter pylori, Biomarqueur.

Keywords: Biomarker; Dyspepsia; Helicobacter pylori; Serum Pepsinogen I.

MeSH terms

  • Abdominal Pain / diagnosis
  • Abdominal Pain / etiology
  • Adult
  • Aged
  • Biomarkers
  • Dyspepsia* / diagnosis
  • Dyspepsia* / etiology
  • Early Detection of Cancer
  • Female
  • Humans
  • Middle Aged
  • Pepsinogen A
  • Stomach Neoplasms* / diagnosis
  • Stomach Neoplasms* / pathology

Substances

  • Pepsinogen A
  • Biomarkers