Prevalence of non-preferred family planning methods among reproductive-aged women in Burkina Faso: results from a cross-sectional, population-based study

Sex Reprod Health Matters. 2023 Dec;31(1):2174244. doi: 10.1080/26410397.2023.2174244.

Abstract

Family planning researchers have traditionally focused efforts on understanding contraceptive non-use and promoting contraceptive uptake. Recently, however, more scholars have been exploring method dissatisfaction, questioning the assumption that contraceptive users necessarily have their needs met. Here, we introduce the concept of "non-preferred method use", which we define as the use of one contraceptive method while having the desire to use a different method. Non-preferred method use reflects barriers to contraceptive autonomy and may contribute to method discontinuation. We use survey data collected from 2017 to 2018 to better understand non-preferred contraceptive method use among 1210 reproductive-aged family planning users in Burkina Faso. We operationalise non-preferred method use as both (1) use of a method that was not the user's original preference and (2) use of a method while reporting preference for another method. Using these two approaches, we describe the prevalence of non-preferred method use, reasons for using non-preferred methods, and patterns in non-preferred method use by current and preferred methods. We find that 7% of respondents reported using a method they did not desire at the time of adoption, 33% would use a different method if they could and 37% report at least one form of non-preferred method use. Many women cite facility-level barriers, such as providers refusing to give them their preferred method, as reasons for non-preferred method use. The high prevalence of non-preferred method use reflects the obstacles that women face when attempting to fulfil their contraceptive desires. Further research on reasons for use of non-preferred methods is necessary to promote contraceptive autonomy.

Les chercheurs en matière de planification familiale ont jusqu’à présent centré leurs activités sur la compréhension de la non-utilisation de contraceptifs et la promotion du recours à la contraception. Pourtant, récemment, davantage de spécialistes ont étudié l’insatisfaction quant aux méthodes, en remettant en question le postulat selon lequel les besoins des utilisateurs de contraceptifs sont nécessairement satisfaits. Ici, nous présentons le concept « d’utilisation d’une méthode non préférée », que nous définissons comme l’utilisation d’une méthode contraceptive tout en souhaitant en utiliser une autre. L’utilisation d’une méthode non préférée reflète les obstacles à l’autonomie contraceptive et peut contribuer à l’abandon de la méthode. Nous utilisons des données d’enquête collectionnées de 2017 à 2018 pour mieux comprendre l’utilisation d’une méthode contraceptive non préférée parmi 1210 utilisateurs de planification familiale en âge de procréer au Burkina Faso. Nous opérationnalisons l’utilisation d’une méthode non préférée comme 1) l’utilisation d’une méthode qui n’était pas la préférence initiale de l’utilisation et 2) l’utilisation d’une méthode tout en faisant état de la préférence pour une autre méthode. À l’aide de ces deux approches, nous décrivons la prévalence de l’utilisation d’une méthode non préférée, les raisons de cette utilisation et les modalités dans l’utilisation d’une méthode non préférée par méthode actuelle et préférée. Nous avons observé que 7% des répondants indiquaient utiliser une méthode qu’ils ne souhaitaient pas au moment de l’adoption, 33% utiliseraient une méthode différente s’ils le pouvaient et 37% mentionnent au moins une forme d’utilisation d’une méthode non préférée. Beaucoup de femmes citent les obstacles au niveau des établissements de santé, par exemple le refus par les prestataires de leur donner leur méthode préférée, comme les raisons pour lesquelles elles utilisent une méthode non préférée. La prévalence élevée d’utilisation d’une méthode non préférée reflète les entraves que les femmes rencontrent lorsqu’elles cherchent à réaliser leurs souhaits en matière de contraception. Des recherches supplémentaires sur les raisons de l’utilisation de méthodes non préférées sont nécessaires pour promouvoir l’autonomie contraceptive.

Los investigadores en el área de planificación familiar tradicionalmente han centrado sus esfuerzos en entender el no uso de anticonceptivos y promover la aceptación de anticonceptivos. Sin embargo, recientemente más académicos han estado explorando la insatisfacción con métodos, cuestionando la suposición de que las necesidades de las usuarias de anticonceptivos necesariamente son satisfechas. Aquí, presentamos el concepto de “uso de método no preferido”, que definimos como uso de un método anticonceptivo a la vez que se desea usar otro método. El uso de método no preferido refleja las barreras a la autonomía anticonceptiva y podría contribuir a la discontinuación del método. Utilizamos los datos de encuestas de 2017 a 2018 para entender mejor el uso de método anticonceptivo no preferido entre usuarias de planificación familiar en edad reproductiva en Burkina Faso. Operacionalizamos el uso de método no preferido como 1) uso de un método que no fue la preferencia inicial de la usuaria y 2) uso de un método a la vez que se informa la preferencia por otro método. Aplicando estos dos enfoques, describimos la prevalencia de uso de método no preferido, las razones para usar métodos no preferidos y los patrones en el uso de método no preferido por método actual y método preferido. Encontramos que el 7% de las mujeres encuestadas informaron usar un método que no deseaban en el momento de adopción, el 33% usaría otro método si pudiera, y el 37% informó por lo menos una forma de uso de método no preferido. Muchas mujeres citan las barreras en los establecimientos de salud, como la negación de prestadores de servicios a proporcionarles su método preferido, como razones para el uso de método no preferido. La alta prevalencia de uso de método no preferido refleja los obstáculos que enfrentan las mujeres cuando intentan satisfacer sus deseos anticonceptivos. Para promover la autonomía anticonceptiva, se necesitan más investigaciones sobre las razones para usar métodos no preferidos.

Keywords: contraceptive autonomy; family planning; method dissatisfaction; non-preferred method use; reproductive health.

MeSH terms

  • Adult
  • Burkina Faso
  • Contraception Behavior
  • Contraceptive Agents*
  • Cross-Sectional Studies
  • Family Planning Services*
  • Female
  • Humans
  • Prevalence

Substances

  • Contraceptive Agents