Obesity and the Latissimus Dorsi Flap: A Radiologic Study

Plast Surg (Oakv). 2023 May;31(2):132-137. doi: 10.1177/22925503211031927. Epub 2021 Jul 14.

Abstract

Introduction: The increasing prevalence of obesity in patients with breast cancer has prompted a reappraisal of the role of the latissimus dorsi flap (LDF) in breast reconstruction. Although the reliability of this flap in obese patients is well-documented, it is unclear whether sufficient volume can be achieved through a purely autologous reconstruction (eg, extended harvest of the subfascial fat layer). Additionally, the traditional combined autologous and prosthetic approach (LDF + expander/implant) is subject to increased implant-related complication rates related to flap thickness in obese patients. The purpose of this study is to provide data on the thicknesses of the various components of the latissimus flap and discuss the implications for breast reconstruction in patients with increasing body mass index (BMI). Methods: Measurements of back thickness in the usual donor site area of an LDF were obtained in 518 patients undergoing prone computed tomography-guided lung biopsies. Thicknesses of the soft tissue overall and of individual layers (e.g., muscle, subfascial fat) were obtained. Patient, demographics including age, gender, and BMI were obtained. Results: A range of BMI from 15.7 to 65.7 was observed. In females, total back thickness (skin, fat, muscle) ranged from 0.6 to 9.4 cm. Every 1-point increase in BMI resulted in an increase of flap thickness by 1.11 mm (adjusted R2 of 0.682, P < .001) and an increase in the thickness of the subfascial fat layer by 0.513 mm (adjusted R2 of 0.553, P < .001). Mean total thicknesses for each weight category were 1.0, 1.7, 2.4, 3.0, 3.6, and 4.5 cm in underweight, normal weight, overweight, and class I, II, III obese individuals, respectively. The average contribution of the subfascial fat layer to flap thickness was 8.2 mm (32%) overall and 3.4 mm (21%), 6.7 mm (29%), 9.0 mm (30%), 11.1 mm (32%), and 15.6 mm (35%) in normal weight, overweight, class I, II, III obese individuals, respectively. Conclusion: The above findings demonstrate that the thickness of the LDF overall and of the subfascial layer closely correlated with BMI. The contribution of the subfascial layer to overall flap thickness tends to increase as a percentage of overall flap thickness with increasing BMI, which is favourable for extended LDF harvests. Because this layer cannot be separated from overall thickness on examination, these results are useful in estimating the amount of additional volume obtained from an extended latissimus harvest technique.

Introduction: La prévalence croissante d’obésité chez les patientes atteintes du cancer du sein a suscité une réévaluation du rôle du lambeau du grand dorsal (LGD) en reconstruction mammaire. La fiabilité de ce lambeau est bien établie en cas d’obésité, mais on ne sait pas si le volume suffit pour effectuer une reconstruction purement autologue (p. ex., prélèvement élargi de la couche adipeuse sous-aponévrotique). De plus, en cas d’obésité, la combinaison habituelle de l’approche autologue et prothétique (LGD+expanseur et implant) est liée à un taux de complications plus élevé lié aux implants à cause de l’épaisseur du lambeau. La présente étude visait à obtenir des données sur l’épaisseur des diverses parties du grand dorsal et à traiter des conséquences de la reconstruction mammaire chez les patientes ayant un IMC plus élevé. Méthodologie: Les chercheurs ont mesuré l’épaisseur du dos au siège habituel de prélèvement du LGD chez 518 patientes dans le cadre d’une biopsie pulmonaire orientée par tomodensitométrie en position couchée. Ils ont mesuré l’épaisseur globale du dos et l’épaisseur de chaque couche dans cette région. Ils ont également obtenu les données démographiques des patientes, y compris l’âge, le genre et l’IMC. Résultats: Les chercheurs ont observé une fourchette d’IMC de 15,7 à 65,7. Chez les femmes, l’épaisseur totale du dos (peau, adiposité, muscle) variait entre 0,6 et 9,4 cm. Chaque point ajouté à l’IMC est associé à une augmentation de l’épaisseur du lambeau de 1,11 mm (rapport de cote rajusté [RCR] de 0,682, p<0,001) et à une augmentation de l’épaisseur de la couche adipeuse sous-aponévrotique de 0,513 mm (RCR de 0,553, p<0,001). L’épaisseur totale moyenne pour chaque catégorie de poids correspondait à 1,0, 1,7, 2,4, 3,0, 3,6 et 4, cm chez les patientes en insuffisance pondérale, de poids normal, en surpoids et obèses de classe I, II et III, respectivement. L’apport moyen de la couche adipeuse sous-aponévrotique à l’épaisseur du lambeau était de 8,2 mm (32 %) globalement et de 3,4 mm (21 %), 6,7 mm (29 %), 9,0 mm (30 %), 11,1 (32 %) et 15,6 mm (35 %) chez les patientes de poids normal, en surpoids et obèses de classe I, II, III, respectivement. Conclusion: Les résultats précédents démontrent que l’épaisseur globale du LGD et de la couche sous-aponévrotique est étroitement liée à l’IMC. L’apport de la couche sous-aponévrotique a tendance à être proportionnel à l’IMC en pourcentage de l’épaisseur globale du lambeau, ce qui est favorable à un prélèvement étendu du LGD. Puisque cette couche ne peut pas être séparée de l’épaisseur globale à l’examen, ces résultats sont utiles pour évaluer le volume supplémentaire obtenu à partir de la technique de prélèvement élargi du grand droit.

Keywords: breast; breast autologous reconstruction; extended latissimus dorsi flap; reconstruction in obese patients.