Medico-legal risk and use of medical directives in the emergency department

CJEM. 2023 Jul;25(7):589-597. doi: 10.1007/s43678-023-00522-1. Epub 2023 May 12.

Abstract

Purpose: The medico-legal risk associated with application of medical directives in the emergency department (ED) is unknown. The objective of this study was to describe and analyze factors associated with medico-legal risk in cases involving medical directives in the ED.

Methods: We conducted a descriptive analysis of closed medico-legal cases [hospital complaints, regulatory authority (i.e., College) complaints, and civil legal actions] involving emergency physicians in Canadian EDs involving medical directives (alternate terms including "standing order", "nursing initiated", "nurse initiated", "nursing order", "triage initiated", "triage ordered", "directive", "ED protocol", and "ED's protocol"). We used data from closed cases involving the Canadian Medical Protective Association from January 2016 until December 2021. We abstracted descriptive factors of the cases and used a framework for contributing factors classification.

Results: From 2016 until 2021, 43,332 cases were closed and 1957 involved emergency physicians for which there was medico-legal information available for analysis. In all, 28 involved emergency physicians and medical directives. Situational awareness, team communication, and issues with clinical decision-making were the most important factors contributing to harm and medico-legal risk. Peer experts were critical of physicians not reviewing all results available for patients when initiated through a directive, misinterpreting test results, a less than thorough initial assessment, and of failing to reassess patients or re-order investigations when indicated.

Conclusion: Our findings suggest that the medico-legal risk exposure from the use of medical directives in the ED is low. Emergency departments may consider implementing systems to support adherence to medical directive policies, ensure physicians are alerted when medical directives are completed in a timely fashion, and leverage tools to notify the healthcare team when results have not been reviewed.

Abstrait: BUT: Le risque médicolégal associé à l’application des directives médicales au service des urgences (SU) est inconnu. L’objectif de cette étude était de décrire et d’analyser les facteurs associés au risque médicolégal dans les cas impliquant des directives médicales à l’urgence. MéTHODES: Nous avons effectué une analyse descriptive des cas médicolégaux clos (plaintes d’hôpitaux, plaintes d’organismes de réglementation (c.-à-d. le Collège) et poursuites civiles) impliquant des médecins d’urgence dans des SU canadiens comportant des directives médicales. (Autres termes, y compris « ordre permanent », « initiative infirmière », « initiative infirmière », « ordre infirmier », « initiative de triage », « ordre de triage », « directive », « protocole DE » et « protocole DE »). Nous avons utilisé les données des cas clos impliquant l’Association canadienne de protection médicale de janvier 2016 à décembre 2021. Nous avons résumé les facteurs descriptifs des cas et utilisé un cadre pour la classification des facteurs contributifs. RéSULTATS: De 2016 à 2021, 43 332 cas ont été fermés et 1957 ont impliqué des cas d’urgences pour lesquels des renseignements médicolégaux étaient disponibles aux fins d’analyse. Au total, 28 concernaient des médecins d’urgence et des directives médicales. La connaissance de la situation, la communication en équipe et les problèmes liés à la prise de décisions cliniques étaient les facteurs les plus importants contribuant au préjudice et au risque médicolégal. Les pairs experts ont critiqué le fait que les médecins n’examinent pas tous les résultats disponibles pour les patients lorsqu’ils sont initiés au moyen d’une directive, qu’ils n’interprètent pas les résultats des tests, qu’ils ne procèdent pas à une évaluation initiale moins approfondie et qu’ils ne réévaluent pas les patients ou n’ordonnent pas de nouveau les examens au moment indiqué.

Conclusion: Nos constatations indiquent que l’exposition au risque médicolégal découlant de l’utilisation des directives médicales à l’urgence est faible. Les services d’urgence peuvent envisager de mettre en œuvre des systèmes pour appuyer le respect des politiques sur les directives médicales, s’assurer que les médecins sont avertis lorsque les directives médicales sont remplies en temps opportun et tirer parti des outils pour informer l’équipe de soins de santé lorsque les résultats n’ont pas été examinés.

Keywords: Emergency; Litigation; Medical directives; Medico-legal; Patient safety.

MeSH terms

  • Canada
  • Emergency Service, Hospital*
  • Hospitals
  • Humans
  • Physicians*
  • Triage