Health inequities around gender, disability and internal migration: are local governments doing enough

Public Health Action. 2023 Mar 21;13(Suppl 1):6-11. doi: 10.5588/pha.22.0032.

Abstract

Setting: The Kerala health system in India has more than 25 years of decentralised implementation experience. Decentralization could assist in addressing health disparities such as gender, disability, and migration.

Objective: To explore how inequity issues comprising gender, disability and internal migrations were being addressed at present by the decentralised Kerala health system.

Design: Our approach was qualitative, using document review, key informant interviews and in-depth interviews with policy makers, health staff and other stakeholders.

Results: Gender aspects were incorporated into planning and budgeting, with 10% funds earmarked for women. Projects were gender-specific to women, and within conventional social roles of livelihood, welfare or reproductive health. Recently, transgender focused projects were also initiated. Schemes for people with disabilities remained welfare-centric and driven by top-down policies. The local governments performed beneficiary identification and benefit disbursal. Migrant health aspects were focused on infectious diseases surveillance and later living conditions of migrant workers.

Conclusion: The importance that health systems place on socioeconomic determinants of health and fundamental human rights is reflected in the health interventions for marginalised communities. In Kerala, there is now a passive application of central rules and a reluctance to utilise local platforms. Changing this is a necessary condition for achieving equal development.

Contexte: Le système de santé du Kérala en Inde possède plus de 25 ans d’expérience de mise en œuvre décentralisée. La décentralisation pourrait aider à lutter contre les disparités en matière de santé, telles que le genre, le handicap et la migration.

Objectif: Examiner comment les questions d’inégalité, notamment le genre, le handicap et les migrations internes, sont actuellement abordées par le système de santé décentralisé du Kérala.

Méthodes: Notre approche qualitative s’est appuyée sur une analyse documentaire, des entretiens avec des informateurs clés et des entretiens approfondis avec des décideurs politiques, du personnel de santé et d’autres parties prenantes.

Résultats: Les aspects liés au genre ont été intégrés dans la planification et les prévisions budgétaires, en réservant 10 % des fonds aux femmes. Les projets s’adressaient uniquement aux femmes et s’inscrivaient dans le cadre des rôles sociaux conventionnels de subsistance, de bien-être ou de santé génésique. Récemment, des projets axés sur les transsexuels ont également été lancés. Les programmes destinés aux personnes porteuses de handicaps restaient axés sur l’aide sociale et dictés par des politiques descendantes. Les gouvernements locaux se chargeaient de l’identification des bénéficiaires et du versement des prestations. Les aspects de la santé des migrants étaient axés sur la surveillance des maladies infectieuses, puis sur les conditions de vie des travailleurs migrants.

Conclusion: L’importance accordée par les systèmes de santé aux déterminants socio-économiques de la santé et aux droits fondamentaux de l’homme se reflète dans les interventions sanitaires destinées aux communautés marginalisées. Au Kérala, on constate aujourd’hui une application passive des règles centrales et une réticence à utiliser les plateformes locales. Changer cet état de fait est une condition nécessaire pour parvenir à un développement égalitaire.

Keywords: decentralization; social vulnerability; structural vulnerability; sustainable development goals.

Grants and funding

Sir Ratan Tata Trust for their financial contribution which made this research possible.