Sex Differences in Stress-Induced (Takotsubo) Cardiomyopathy

CJC Open. 2022 Nov 18;5(2):120-127. doi: 10.1016/j.cjco.2022.11.012. eCollection 2023 Feb.

Abstract

Background: Takotsubo cardiomyopathy (TC) affects predominantly women. Prior studies have suggested that men might have worse short-term outcomes, but limited data are available regarding long-term outcomes. We hypothesized that men, compared to women, with TC have worse short- and long-term outcomes.

Methods: A retrospective study of patients diagnosed with TC between 2005 and 2018 in the Veteran Affairs system was performed. Primary outcomes were in-hospital death, 30-day risk of stroke, death, and long-term mortality.

Results: A total of 641 patients were included (444 men [69%]; 197 women [31%]). Men had a higher median age (65 vs 60 years; P < 0.001), and women were more likely to present with chest pain (68.7% vs 44.1%; P < 0.001). Physical triggers were more common in men (68.7% vs 44.1%, P < 0.001). Men had a higher in-hospital mortality rate (8.1% vs 1%; P < 0.001). On multivariable regression analysis, female sex was an independent predictor for improved in-hospital mortality, compared to men (odds ratio 0.25, 95% confidence interval 0.06-1.10; P = 0.04). On 30-day follow-up, no difference occurred in a combined outcome of stroke and death (3.9% vs 1.5%; P = 0.12). On long-term follow-up (3.7 ± 3.1 years), female sex was identified as an independent predictor of lower mortality (hazard ratio 0.71, 95% CI 0.51-0.97; P = 0.032). Women were more likely to have TC recurrence (3.6% vs 1.1%; P = 0.04).

Conclusions: In our study with a predominantly male population, men had less-favourable short- and long-term outcomes after TC, compared to those of women.

Contexte: La cardiomyopathie de Takotsubo (CT) touche majoritairement les femmes. Or, des études antérieures semblent indiquer que les hommes pourraient connaître de pires résultats à court terme, mais peu de données portent sur les résultats à long terme. Nous avons formulé l’hypothèse selon laquelle les hommes atteints de CT obtiennent de moins bons résultats à court et à long terme que les femmes qui en sont atteintes.

Méthodologie: Nous avons réalisé une étude rétrospective auprès des patients qui étaient inscrits au système de soins de santé du département des Anciens Combattants des États-Unis et qui avaient reçu un diagnostic de CT entre 2005 et 2018. Les critères d’évaluations principaux étaient le taux de décès à l’hôpital, le risque d’AVC sur 30 jours, le taux de décès et le taux de mortalité à long terme.

Résultats: Au total, 641 patients ont été inclus dans l’étude (444 hommes [69 %]; 197 femmes [31 %]). L’âge médian était plus élevé chez les hommes (65 c. 60 ans; p < 0,001), et les femmes étaient plus susceptibles de présenter des douleurs à la poitrine (68,7 % c. 44,1 %; p < 0,001). Les déclencheurs physiques étaient plus fréquents chez les hommes (68,7 % c. 44,1 %; p < 0,001). Le taux de mortalité des hommes à l’hôpital était plus élevé (8,1 % c. 1 %; p < 0,001). L'analyse par régression multivariée a permis de constater que le sexe féminin était un indicateur prévisionnel indépendant d’un taux de mortalité plus faible à l’hôpital (rapport des cotes : 0,25; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,06 à 1,10; p = 0,04). Lors du suivi au jour 30, aucune différence n’a été notée dans les résultats combinés d’AVC et de décès (3,9 % c. 1,5 %; p = 0,12). Lors du suivi à long terme (3,7 ± 3,1 ans), le sexe féminin a été ciblé comme un indicateur prévisionnel d’un plus faible taux de mortalité (rapport de risques instantanés : 0,71; IC à 95 % : 0,51 à 0,97; p = 0,032). Enfin, les femmes étaient plus susceptibles de connaître une récurrence de la maladie (3,6 % c. 1,1 %; p = 0,04).

Conclusions: Dans notre étude portant sur une population à prédominance masculine, les hommes atteints de CT ont obtenu des résultats à court et à long terme moins favorables que les femmes atteintes de ce syndrome.