Respiratory pathogens and clinical outcomes in children with an asthma exacerbation: A systematic review

J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can. 2019 Oct 11;4(3):145-168. doi: 10.3138/jammi.2019-0004. eCollection 2019 Oct.

Abstract

Background: In asthmatic children, respiratory pathogens are identified in 60%-80% of asthma exacerbations, contributing to a significant burden of illness. The role of pathogens in the clinical evolution of exacerbations is unknown.

Objective: We systematically reviewed the association between the presence of pathogens and clinical outcomes in children with an asthma exacerbation.

Method: PubMed, EMBASE, BIOSIS, and the Cochrane Central Register of Controlled Trials were searched up to October 2016 for studies reporting on respiratory pathogen exposure and clinical outcome. The Risk of Bias in Non-Randomized Studies of Interventions tool was used for quality assessment.

Results: Twenty-eight observational studies (N = 4,224 children) reported on 112 different associations between exposure to any pathogen (n = 45), human rhinovirus (HRV; n = 34), atypical bacteria (n = 21), specific virus (n = 11), or bacteria (n = 1) and outcomes of exacerbation severity (n = 26), health care use (n = 38), treatment response (n = 19), and morbidity (n = 29). Restricting the analysis only to comparisons with a low to moderate risk of bias, we observed an association between HRV and higher exacerbation severity on presentation (regression p = .016) and between the presence of any pathogen and emergency department treatment failure (odds ratio [OR] = 1.57; 95% CI 1.04% to 2.37%). High-quality evidence for effect on morbidity or health care use is lacking.

Conclusions: Further research on the role of pathogen-treatment interaction and outcomes is required to inform the need for point-of-care, real-time testing for pathogens. Studies with a sufficiently large sample size that address selection bias, correctly adjust for confounding, and rigorously report core patient-centred outcomes are necessary to improve knowledge.

Historique: Chez les enfants asthmatiques, on constate la présence d’agents pathogènes respiratoires dans 60 % à 80 % des exacerbations de l’asthme, ce qui contribue à un important fardeau de la maladie. On ne connaît pas le rôle des agents pathogènes dans l’évolution clinique des exacerbations.

Objectif: Les chercheurs ont analysé systématiquement le lien entre la présence d’agents pathogènes et les résultats cliniques chez les enfants atteints d’une exacerbation de l’asthme.

Méthodologie: Les chercheurs ont fouillé les bases de données PubMed, EMBASE et BIOSIS et le registre central Cochrane des essais contrôlés jusqu’en octobre 2016 pour en extraire les études traitant de l’exposition aux agents pathogènes respiratoires et des résultats cliniques en découlant. Ils ont utilisé l’outil Risk of Bias in Non-Randomized Studies of Interventions pour en évaluer la qualité.

Résultats: Vingt-huit études d’observation (n = 4 224 enfants) traitaient de 112 associations différentes entre l’exposition à divers agents pathogènes (n = 45), au rhinovirus humain (RVH; n = 34), à des bactéries atypiques (n = 21), à des virus spécifiques (n = 11) ou à des bactéries (n = 1) et les résultats cliniques de la gravité d’exacerbation (n = 26), l’utilisation d’hydrocortisone (n = 38), la réponse thérapeutique (n = 19) et la morbidité (n = 29). Après avoir restreint l’analyse aux comparaisons ayant un risque de biais faible à modéré, les chercheurs ont observé une association entre le RVH et une gravité d’exacerbation plus élevée à la présentation (régression p = 0,016) et entre la présence d’un agent pathogène et l’échec du traitement à l’urgence (rapport de cotes = 1,57, IC à 95 %, 1,04 % à 2,37 %). On ne possède pas de données probantes de qualité sur l’effet des agents pathogènes sur la morbidité ni sur l’utilisation d’hydrocortisone.

Conclusions: Il faudra poursuivre les recherches sur le rôle de l’interaction agent pathogène-traitement et les résultats cliniques pour éclairer la nécessité d’effectuer des tests d’agents pathogènes en temps réel au point de service. Pour améliorer les connaissances sur le sujet, il faudra réaliser des études dotées d’un échantillon assez vaste qui tiennent compte des biais de sélection, corrigent les variables confusionnelles et rendent compte rigoureusement des résultats fondamentaux axés sur les patients.

Keywords: asthma; children; exacerbation; outcomes; respiratory pathogen; systematic review.

Publication types

  • Review