[The neuroplastic effects of electroconvulsive therapy]

Rev Med Liege. 2022 Sep;77(9):527-531.
[Article in French]

Abstract

Major depressive disorder is an important cause of disability around the world, with a tremendous psychological burden and extensive socioeconomic consequences. Whilst both psychotherapy and psychopharmacology are effective in treating a depressive episode, often there is a delay of several weeks between the start of treatment and the first beneficial effects. More importantly, approximately 30 % of patients do not remit, even after several treatment attempts. As the oldest biological treatment in psychiatry that is still available, electroconvulsive therapy (ECT) remains the most potent of antidepressant interventions, today achieving a staggering 70-80 % response and a 50-60 % remission rate. In treatment-resistant patients, response rates are even as high as 50 %-70 %. Despite its effectiveness, the neurobiological mechanisms of ECT remain unclear. A large body of research suggests that ECT induces widespread changes in both brain structure and function. A key factor behind these powerful therapeutic properties appears to be the important neuroplastic effects of this treatment. This review of the literature will discuss the importance of neuroplasticity in the pathophysiology of depression and then bring up the neuroplastic effects of ECT.

Le trouble dépressif majeur est une cause importante d’invalidité dans le monde, avec des conséquences psychologiques et socio-économiques notables. Bien qu’un épisode dépressif soit généralement traité par différentes formes de psychothérapies ou de pharmacothérapies, il y a souvent un délai de plusieurs semaines entre le début de ces traitements et leurs premiers effets bénéfiques. Plus important encore, environ 30 % des patients n’entrent pas en rémission, même après plusieurs tentatives de traitement. L’électroconvulsivothérapie (ECT) reste la plus puissante des interventions antidépressives, atteignant une réponse de 70 à 80 % et un taux de rémission de 50 à 60 %. Chez les patients résistant au traitement, des taux de réponse de 50 à 70 % sont atteints. Malgré son efficacité, les mécanismes neurobiologiques de l’ECT restent flous. Un grand nombre de recherches suggère que l’ECT induit des changements généralisés à la fois dans la structure et le fonctionnement du cerveau. L’un des facteurs clé derrière ces puissantes propriétés thérapeutiques semble être les importants effets neuroplastiques de ce traitement. Dans cette revue de la littérature, nous aborderons l’importance de la neuroplasticité dans la physiopathologie de la dépression pour, ensuite, aborder les effets neuroplastiques de l’ECT.

Keywords: Depression; Neuroplasticity; Electroconvulsive therapy.

Publication types

  • Review

MeSH terms

  • Antidepressive Agents / therapeutic use
  • Brain
  • Depressive Disorder, Major* / drug therapy
  • Electroconvulsive Therapy* / adverse effects
  • Humans
  • Neuronal Plasticity
  • Treatment Outcome

Substances

  • Antidepressive Agents