The Canadian Women's Heart Health Alliance Atlas on the Epidemiology, Diagnosis, and Management of Cardiovascular Disease in Women - Chapter 6: Sex- and Gender-Specific Diagnosis and Treatment

CJC Open. 2022 Apr 19;4(7):589-608. doi: 10.1016/j.cjco.2022.04.002. eCollection 2022 Jul.

Abstract

This chapter summarizes the sex- and gender-specific diagnosis and treatment of acute/unstable presentations and nacute/stable presentations of cardiovascular disease in women. Guidelines, scientific statements, systematic reviews/meta-analyses, and primary research studies related to diagnosis and treatment of coronary artery disease, cerebrovascular disease (stroke), valvular heart disease, and heart failure in women were reviewed. The evidence is summarized as a narrative, and when available, sex- and gender-specific practice and research recommendations are provided. Acute coronary syndrome presentations and emergency department delays are different in women than they are in men. Coronary angiography remains the gold-standard test for diagnosis of obstructive coronary artery disease. Other diagnostic imaging modalities for ischemic heart disease detection (eg, positron emission tomography, echocardiography, single-photon emission computed tomography, cardiovascular magnetic resonance, coronary computed tomography angiography) have been shown to be useful in women, with their selection dependent upon both the goal of the individualized assessment and the testing resources available. Noncontrast computed tomography and computed tomography angiography are used to diagnose stroke in women. Although sex-specific differences appear to exist in the efficacy of standard treatments for diverse presentations of acute coronary syndrome, many cardiovascular drugs and interventions tested in clinical trials were not powered to detect sex-specific differences, and knowledge gaps remain. Similarly, although knowledge is evolving about sex-specific difference in the management of valvular heart disease, and heart failure with both reduced and preserved ejection fraction, current guidelines are lacking in sex-specific recommendations, and more research is needed.

Ce chapitre présente un résumé sur le diagnostic et le traitement des tableaux cliniques aigus/instables et non aigus/stables des maladies cardiovasculaires chez les femmes, et les différences propres à chacun des deux sexes. Les lignes directrices, les énoncés scientifiques, les revues systématiques/méta-analyses et les études de recherche originale sur le diagnostic et le traitement des coronaropathies, des maladies vasculaires cérébrales (AVC), des valvulopathies cardiaques et de l’insuffisance cardiaque chez les femmes ont été examinés. Les données probantes sont résumées sous forme narrative et, lorsqu’elles sont disponibles, des recommandations en matière de pratique et de recherche pour chacun des deux sexes sont présentées. Les tableaux cliniques du syndrome coronarien aigu et les délais d’attente à l’urgence sont différents selon qu’une femme ou un homme en est atteint. L’angiographie coronarienne reste l’examen de référence pour le diagnostic des coronaropathies obstructives. D’autres examens d’imagerie diagnostique (p. ex. la tomographie par émission de positons, l’échocardiographie, la tomographie d'émission à photon unique, la résonance magnétique cardiovasculaire, l’angiographie coronarienne par tomodensitométrie) se sont avérés utiles pour la détection des cardiopathies ischémiques chez les femmes. Le recours à ces modalités dépend de l’objectif de l’évaluation personnalisée et des ressources disponibles. La tomodensitométrie sans agent de contraste et l’angiographie par tomodensitométrie sont utilisées pour le diagnostic des AVC chez les femmes. Malgré les différences entre les sexes quant à l’efficacité des traitements de référence des divers tableaux cliniques du syndrome coronarien aigu, bon nombre des médicaments et des interventions cardiovasculaires qui ont fait l’objet d’essais cliniques n’avaient pas la puissance statistique nécessaire pour détecter des différences selon les sexes, de sorte que les connaissances restent fragmentaires sur ce sujet. De même, malgré l’évolution des connaissances sur les différences sexuelles quant à la prise en charge des valvulopathies cardiaques et de l’insuffisance cardiaque avec fraction d’éjection réduite ou préservée, on ne trouve pas de recommandations pour chaque sexe dans les lignes directrices actuelles, d’où la pertinence d’études supplémentaires portant sur cette question.

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