Eating Timing and Frequency as a Predictor of Hospitalization and/or Mortality From Coronary Artery Disease: The Linked CCHS-DAD-CMDB 2004-2013 Study

CJC Open. 2022 Apr 14;4(7):625-635. doi: 10.1016/j.cjco.2022.03.011. eCollection 2022 Jul.

Abstract

Background: Coronary artery disease (CAD) is a major overlapping challenge in both clinical and public health realms due to high rates of hospitalization and mortality. Despite nutrition being a key risk factor for CAD, little is known about eating timing and frequency in Canadians or their relation to risk of hospitalization and/or mortality from CAD.

Methods: Breakfast consumption, between-meal consumption, eating frequency, and established CAD risk factors were assessed at baseline in 13,328 adults free of cancer and CAD from the 2004 Canadian Community Health Survey, Cycle 2.2, Nutrition Focus and were linked to administrative health databases to determine incidence of hospitalization and/or mortality from CAD in the following 9 years. Multivariable-adjusted hazard ratios with 95% confidence intervals estimated from Cox proportional hazards models were computed to test for associations between eating timing/frequency and hospitalization and/or mortality from CAD (n = 746 cases).

Results: Skipping breakfast (12.0% of participants) and engaging in between-meal consumption (90.2%) were common practices, as was eating 4-5 times per day (55.2%). Skipping breakfast, between-meal consumption, and eating more or less than 4-5 times/day were strongly and bi-directionally associated with many sociodemographic, lifestyle, and metabolic risk factors at baseline. No associations were observed between skipping breakfast, between-meal consumption, or eating frequency and risk of hospitalization and/or mortality from CAD.

Conclusions: Skipping breakfast, between-meal consumption, and eating frequency were associated with numerous established risk and preventative factors for CAD at baseline but were not directly associated with the risk of hospitalization and/or mortality from CAD in this cohort of Canadian adults.

Introduction: La maladie coronarienne (MC) est un enjeu majeur chevauchant les domaines clinique et de santé publique en raison des taux élevés d’hospitalisation et de mortalité. Bien que la nutrition soit un facteur de risque fondamental de la MC, on en connaît peu sur le moment et la fréquence de la consommation d’aliments chez les Canadiens ou sur leur relation au risque d’hospitalisation et/ou de mortalité en raison de la MC.

Méthodes: Nous avons initialement évalué la prise du déjeuner, la consommation entre les repas, la fréquence de la consommation d’aliments et les facteurs de risque établis de MC de 13 328 adultes indemnes de cancer et de MC de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2004, cycle 2.2, volet nutrition, et avons lié les bases de données administratives en santé pour déterminer la fréquence d’hospitalisation et/ou de mortalité en raison de la MC dans les neuf années subséquentes. Nous avons calculé les rapports de risque ajustés à plusieurs variables à intervalles de confiance à 95 % estimés à partir des modèles à risques proportionnels de Cox pour vérifier les associations entre le moment et la fréquence de la consommation d’aliments et l’hospitalisation et/ou la mortalité en raison de la MC (n = 746 cas).

Résultats: L’absence du déjeuner (12,0 % des participants), la consommation d’aliments entre les repas (90,2 %) et la consommation d’aliments de 4 à 5 fois par jour (55,2 %) étaient des pratiques courantes. L’absence du déjeuner, la consommation d’aliments entre les repas et la consommation d’aliments plus ou moins 4-5 fois/jour étaient fortement et bidirectionnellement associées aux facteurs de risque sociodémographiques, liés au mode de vie et métaboliques initiaux. Nous n’avons observé aucune association entre l’absence du déjeuner, la consommation d’aliments entre les repas ou la fréquence de la consommation d’aliments, et le risque d’hospitalisation et/ou de mortalité en raison de la MC.

Conclusions: L’absence du déjeuner, la consommation d’aliments entre les repas et la fréquence de la consommation d’aliments étaient associées à de nombreux risques établis et de facteurs préventifs initiaux de la MC, mais n’étaient pas directement associées au risque d’hospitalisation et/ou de mortalité en raison de la MC dans cette cohorte d’adultes canadiens.