Intrathecal drug delivery appeared in the early eighties and allows to administer high concentrate analgesic medications in the cerebrospinal fluid with higher efficacy and a limited incidence of systemic side effects. Opioids are still the first line treatment with high-quality evidence for chronic cancer pain, and limited evidence for chronic non-cancer pain, being often considered as a last resort therapy. Device implantation requires a strict patient's selection with a close follow-up in order to adapt therapy, refill the reservoir and detect and prevent potential severe complications.
La thérapie intrathécale, apparue au début des années 80, a pour but d’administrer dans le liquide céphalo-rachidien, au moyen d’une pompe implantée, des médicaments antalgiques hautement concentrés tout en limitant leurs effets secondaires systémiques. Les opioïdes restent le traitement de première ligne, avec une évidence d’efficacité claire lors de douleurs cancéreuses. En revanche, son efficacité reste limitée lors de pathologies non cancéreuses, dans lesquelles elle est plutôt considérée comme un traitement de dernier recours. L’implantation de ce dispositif nécessite une sélection adéquate des patients ainsi qu’un suivi régulier, dans le but d’adapter le traitement, de procéder au remplissage du réservoir et d’éviter les éventuelles complications.