Racial Disparities in Prevalence of Gestational Diabetes by Maternal Nativity and Length of US Residence in an Urban Low-Income Population in the United States

CJC Open. 2022 Feb 19;4(6):540-550. doi: 10.1016/j.cjco.2022.02.008. eCollection 2022 Jun.

Abstract

Background: Gestational diabetes mellitus (GDM) is associated with increased risk of cardiovascular disease (CVD). Racial/ethnic differences in GDM prevalence have been described, but disparities by nativity and duration of US residence are not well studied.

Methods: We analyzed data from 6088 women (mean age: 27.5 years [standard deviation: 6.3 years]) from the Boston Birth Cohort who self-identified as non-Hispanic Black (NHB; n = 2697), Hispanic (n = 2395), or non-Hispanic White (NHW; n = 996). Using multivariable logistic regression, we examined the cross-sectional association of nativity and duration of US residence (< 10 vs ≥ 10 years) with GDM within each race/ethnicity group.

Results: Foreign-born NHB, NHW, and Hispanic women with a duration of US residence of < 10 years had a lower prevalence of CVD risk factors than those with US residence of ≥ 10 years, respectively, as follows: smoking (NHB: 1.7% vs 3.1%; NHW: 5.7% vs 8.1%; Hispanic: 0.4% vs 2.6%); obesity (NHB: 17.1% vs 23.4%; NHW: 3.8% vs 15.6%; Hispanic: 10.9% vs 22.7%); and severe stress (NHB: 8.7% vs 11.9%; NHW: 5.7% vs 28.1%; Hispanic: 3.8% vs 7.3%). In analyses adjusting for sociodemographic characteristics and CVD risk factors, foreign-born NHB women with a duration of US residence of < 10 years had higher odds of having GDM (adjusted odds ratio: 1.60, 95% confidence interval: 0.99-2.60), compared with their US-born counterparts, whereas foreign-born Hispanic women with a duration of US residence of < 10 years had lower odds of having GDM (adjusted odds ratio: 0.54, 95% confidence interval: 0.32-0.91). The odds of having GDM in Hispanic and NHB women with a duration of US residence of ≥ 10 years were not significantly different from those of their US-born counterparts.

Conclusions: The "healthy immigrant effect" and its waning with longer duration of US residence apply to the prevalence of GDM among Hispanic women but not NHB women. Further research on the intersectionality of race and nativity-based disparities is needed.

Introduction: Le diabète sucré gestationnel (DSG) est associé à l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires (MCV). Les différences raciales/ethniques dans la prévalence du DSG ont été décrites, mais les disparités selon le lieu de naissance et la durée de résidence aux É.-U font l’objet de peu d’études.

Méthodes: Nous avons analysé les données de 6 088 femmes (âge moyen : 27,5 ans [écart type : 6,3 ans]) de la Boston Birth Cohort qui ont déclaré être noires non hispaniques (NNH; n = 2 697), hispaniques (n = 2 395) ou blanches non hispaniques (BNH; n = 996). À l’aide de la régression logistique multivariée, nous avons examiné l’association transversale entre le lieu de naissance et la durée de résidence aux É.-U. (< 10 vs ≥ 10 ans), et le DSG dans chaque groupe racial/ethnique.

Résultats: Les femmes NNH, BNH et hispaniques nées à l’étranger qui avaient une durée de résidence aux É.-U. de < 10 ans avaient une prévalence plus faible des facteurs de risque de MCV que celles qui avaient une résidence aux É.-U. de ≥ 10 ans, et ce, de façon respective comme suit : le tabagisme (NNH : 1,7 % vs 3,1 %; BNH : 5,7 % vs 8,1 %; hispaniques : 0,4 % vs 2,6 %); l’obésité (NNH : 17,1 % vs 23,4 %; BNH : 3,8 % vs 15,6 %; hispaniques : 10,9 % vs 22,7 %); le stress important (NNH : 8,7 % vs 11,9 %; BNH : 5,7 % vs 28,1 %; hispaniques : 3,8 % vs 7,3 %). Lors de l’ajustement des caractéristiques sociodémographiques et des facteurs de risque de MCV, les femmes NNH nées à l’étranger qui avaient une durée de résidence aux É.-U. de < 10 ans montraient une plus grande probabilité d’avoir le DSG (rapport de cotes ajusté : 1,60, intervalle de confiance à 95 % : 0,99-2,60) que leurs homologues nées aux É.-U., alors que les femmes hispaniques nées à l’étranger qui avaient une durée de résidence aux É.-U. de < 10 ans montraient une plus faible probabilité d’avoir le DSG (rapport de cotes ajusté : 0,54, intervalle de confiance à 95 % : 0,32-0,91). La probabilité que les femmes hispaniques et NNH qui avaient une durée de résidence aux É.-U. de ≥ 10 ans aient le DSG n’était pas significativement différente de celles de leurs homologues nées aux É.-U.

Conclusions: L’« effet de l’immigrant en bonne santé » et son déclin associé à la plus longue durée de résidence aux É.-U. s’appliquent à la prévalence du DSG chez les femmes hispaniques, mais non chez les femmes NNH. D’autres recherches sur l’intersectionnalité entre la race et les disparités selon le lieu de naissance sont nécessaires.