COVID-19 has led to unprecedented health and social measures in several countries, including major restrictions on funeral rituals. These restrictions concerned pre-mortem, peri-mortem and post-mortem rites. Based on a longitudinal study of 955 French-speaking Canadians bereaved of a loved one during the pandemic, this article describes the reality of these impediments. Through an analysis of the quantitative and qualitative data collected, it is possible to identify the gap between desired and realized funeral rituals during the first year of the COVID-19 pandemic. The results show important hindrances to the various desired rituals, yet some ritual and symbolic creativity by the bereaved.
La Covid-19 a entraîné dans plusieurs pays des mesures sociosanitaires inédites, notamment des restrictions majeures aux rituels funéraires. Ces empêchements ont concerné tant les rites pré-mortem, péri-mortem que post-mortem. À partir d'une étude longitudinale débutée en mars 2021 auprès de 955 personnes francophones canadiennes endeuillées d'un proche pendant la pandémie, cet article propose de décrire la réalité vécue de ces empêchements. Par une analyse des données quantitatives et qualitatives recueillies, il est possible d'identifier l’écart entre les rituels funéraires souhaités et réalisés pendant la première année de la pandémie de Covid-19. Les résultats montrent d'importantes privations des différents rites souhaités, mais également une certaine créativité rituelle et symbolique de la part des personnes endeuillées.
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