Risk of Diagnosed Adolescent-Onset Non-Affective Psychotic Disorder by Migration Background in British Columbia: A Retrospective Cohort Study

Can J Psychiatry. 2023 Jan;68(1):33-42. doi: 10.1177/07067437221100351. Epub 2022 Jun 13.

Abstract

Objective: We recently found that the risk of diagnosed non-affective psychotic disorder between the ages of 13 and 19 was lower for immigrant adolescents compared to those without a personal or parental migration history in British Columbia (BC), Canada. In the current study, we further examined the risk for migrants compared to non-migrants by region of origin and immigrant generation (first vs. second), adjusting for several demographic factors and migration class.

Methods: Administrative data were used to construct a cohort of individuals born 1990-98 and residing in South-Western BC (N = 193,400). Cases were identified by either one hospitalization or two outpatient physician visits with a primary diagnosis of a non-affective psychotic disorder. Poisson regression was used to estimate incidence rate ratios (IRR) of a diagnosed non-affective psychotic disorder by region of origin among first- and second-generation migrants compared to non-migrants, adjusting for sex, birth year, neighbourhood income and low family income.

Results: Risk of diagnosed non-affective psychotic disorder was lower among first-generation migrants from East Asia (IRR = 0.34[95% CI: 0.25-0.46]), South-Asia (IRR = 0.47[95% CI: 0.25-0.89]) and South-East Asia (IRR = 0.55[95% CI: 0.32-0.93]) and second-generation migrants from East Asia (IRR = 0.49[95% CI: 0.35-0.69]) and South Asia (IRR = 0.52[95% CI: 0.37-0.73]), compared to non-migrants. Adjusting for migration class attenuated but did not fully explain variation in risk by region among first-generation migrants. No groups exhibited a significantly elevated risk of the diagnosed non-affective psychotic disorder compared to non-migrants.

Conclusion: Findings from this study underline the complexity of the association between migration and psychotic disorders. Future research should investigate why certain groups of migrants are less likely to be diagnosed and whether there are specific sub-groups that face an elevated risk.

Objectif: Nous avons récemment constaté que le risque de trouble psychotique non affectif diagnostiqué entre l’âge de 13 et 19 ans était plus faible chez les adolescents immigrants comparés à ceux sans antécédents de migration personnelle ou parentale en Colombie-Britannique (CB), Canada. Dans la présente étude, nous avons examiné plus à fond le risque des migrants comparés aux non-migrants par région d’origine et génération d’immigrants (1re contre 2e), et ajusté pour plusieurs facteurs démographiques et la classe de migration.

Méthodes: Les données administratives ont servi à construire une cohorte de personnes nées entre 1990 et 1998 et résidant dans le Sud-Ouest de la CB (N = 193 400). Les cas ont été identifiés soit par une hospitalisation, soit par deux visites ambulatoires à un médecin avec un premier diagnostic de trouble psychotique non affectif. La régression de Poisson a servi à estimer les rapports des taux d’incidence (RTI) du trouble psychotique non affectif diagnostiqué par région d’origine chez les migrants de la première et de la deuxième génération comparés aux non-migrants, en ajustant pour le sexe, l’année de naissance, le revenu du quartier et le faible revenu familial.

Résultats: Le risque du trouble psychotique non affectif diagnostiqué était plus faible chez les migrants de la première génération de l’Asie de l’Est (RTI = 0,34[IC à 95 % 0,25 à 0,46]), l’Asie du Sud (RTI = 0,47[IC à 95 % 0,25 à 0,89]) et l’Asie du Sud-Est (RTI = 0,55[IC à 95 % 0,32 à 0,93]) et les migrants de la deuxième génération de l’Asie de l’Est (RTI = 0,49[IC à 95 % 0,35 à 0,69]) et de l’Asie du Sud (RTI = 0,52[IC à 95 % 0,37 à 0,73]), comparativement aux non-migrants. L’ajustement pour la classe de migration atténuait mais n’expliquait pas pleinement la variation du risque par région chez les migrants de la première génération. Aucun groupe ne présentait de risque significativement élevé de trouble psychotique non affectif diagnostiqué comparativement aux non-migrants.

Conclusion: Les résultats de la présente étude soulignent la complexité de l’association entre la migration et les troubles psychotiques. La recherche future devrait investiguer pourquoi certains groupes de migrants sont moins susceptibles d’être diagnostiqués et s’il y a des sous-groupes spécifiques qui courent un risque élevé.

Keywords: early onset schizophrenia; first episode psychosis; immigrant health; incidence; schizophrenia spectrum and other psychotic disorders; socioeconomic status.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • British Columbia / epidemiology
  • Cohort Studies
  • Humans
  • Incidence
  • Psychotic Disorders* / epidemiology
  • Retrospective Studies
  • Socioeconomic Factors
  • Young Adult

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