Socioeconomic position and consumption of sugary drinks, sugar-sweetened beverages and 100% juice among Canadians: a cross-sectional analysis of the 2015 Canadian Community Health Survey-Nutrition

Can J Public Health. 2022 Jun;113(3):341-362. doi: 10.17269/s41997-021-00602-8. Epub 2022 Feb 9.

Abstract

Objective: The aim of this study was to describe sugary drink (beverages with free sugars), sugar-sweetened beverage (beverages with added sugars, SSB) and 100% juice (beverages with natural sugars) consumption across socioeconomic position (SEP) among Canadians.

Methods: We conducted a cross-sectional analysis of 19,742 respondents of single-day 24-h dietary recalls in the nationally representative 2015 Canadian Community Health Survey-Nutrition. Poisson regressions were used to estimate the prevalence of consuming each beverage type on a given day. Among consumers on a given day, linear regressions were used to estimate mean energy intake. Models included household education, food security and income quintiles as separate unadjusted exposures. Sex-specific models were estimated separately for children/adolescents (2-18 years) and adults (19 +).

Results: Among female children/adolescents, the prevalence of consuming sugary drinks and, separately, SSB ranged from 11 to 21 and 8 to 27 percentage-points higher among lower education compared to 'Bachelor degree or above' households. In female adults, the prevalence of consuming sugary drinks and, separately, SSB was 10 (95% CI: 1, 19) and 14 (95% CI: 2, 27) percentage-points higher in food insecure compared to secure households. In males, the prevalence of consuming 100% juice was 9 (95% CI: - 18, 0) percentage-points lower among food insecure compared to secure households. Social inequities in energy intake were observed in female adult consumers, among whom mean energy from sugary drinks was 27 kcal (95% CI: 3, 51) higher among food insecure compared to secure and 35 kcal (95% CI: 2, 67) higher from 100% juice among 'less than high school' education compared to 'Bachelor degree or above' households.

Conclusion: Social inequities in sugary drink consumption exist in Canada. The associations differed by SEP indicator. Equitable interventions to reduce consumption are warranted.

RéSUMé: OBJECTIF: Dresser le portrait de la consommation de boissons sucrées (boissons contenant des sucres libres), de boissons contenant du sucre ajouté et de jus purs à 100 % (boissons contenant des sucres naturels) chez la population canadienne en fonction du statut socioéconomique. MéTHODE: Nous avons effectué une analyse transversale des rappels alimentaires de 24 heures réalisés par 19 742 personnes dans le cadre de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition 2015, laquelle est représentative de la population nationale. Nous avons utilisé la régression de Poisson pour estimer la prévalence de la consommation de chaque type de boisson durant un jour donné. Pour calculer l’apport énergétique quotidien moyen, nous avons utilisé des régressions linéaires. Les modèles d’analyse traitent la scolarité, la sécurité alimentaire et les quintiles de revenu des ménages comme des expositions non ajustées distinctes. L’analyse en fonction du sexe est divisée en deux groupes, soit les enfants et adolescents (2 à 18 ans) et les adultes (19 ans et plus). RéSULTATS: Chez les filles et les adolescentes, la prévalence de la consommation de boissons sucrées et de boissons contenant du sucre ajouté est plus élevée (de 11 à 21 points de pourcentage et de 8 à 27 points de pourcentage, respectivement) dans les ménages moins scolarisés que dans les ménages plus scolarisés (baccalauréat et études supérieures). Chez les femmes vivant de l’insécurité alimentaire, la prévalence de la consommation de boissons sucrées et de boissons contenant du sucre ajouté est plus élevée de 10 points de pourcentage (IC de 95 % : 1, 19) et de 14 points de pourcentage (IC de 95 % : 2, 27), respectivement, que chez celles qui n’en vivent pas. Chez les sujets masculins, la prévalence de consommation des jus purs à 100 % est moins élevée de 9 points de pourcentage (IC de 95 % : -18, 0) dans les ménages vivant de l’insécurité alimentaire. Nous avons remarqué des disparités sur le plan social dans l’apport énergétique chez les femmes; l’apport moyen provenant de boissons sucrées est plus élevé de 27 kcal (IC de 95% : 3, 51) dans les ménages vivant de l’insécurité alimentaire, et l’apport moyen provenant de jus pur à 100 % est plus élevé de 35 kcal (IC de 95 % : 2, 67) dans les ménages moins scolarisés (pas de diplôme d’études secondaires) que chez les ménages plus scolarisés (baccalauréat et études supérieures). CONCLUSION: Il existe des disparités sur le plan social dans la consommation de boissons sucrées au Canada. Les résultats variaient en fonction de l’indicateur de statut économique. Nous recommandons des interventions équitables pour réduire la consommation de ces boissons.

Keywords: 100% juice; 2015 Canadian Community Health Survey–Nutrition; Social inequities; Socioeconomic position; Sugar-containing beverages; Sugar-sweetened beverages; Sugary drinks.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Canada
  • Child
  • Cross-Sectional Studies
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Public Health
  • Socioeconomic Factors
  • Sugar-Sweetened Beverages*
  • Sugars

Substances

  • Sugars

Grants and funding