Purpose: In this study, we examined knowledge and perspectives pertaining to pelvic health physiotherapy among medical, midwifery, nursing, and physician assistant students at McMaster University. Moreover, we identified opportunities to improve knowledge translation to facilitate inter-professional education in urogynecological care. Method: A cross-sectional design was created to distribute an online survey to participants using a modified Dillman approach. The survey assessed areas of clinical interest in, knowledge of the scope of practice of, and regulations governing pelvic health physiotherapy in specific, in addition to clinical applications. Fisher's exact and Kruskal-Wallis tests were used to assess statistical significance. Results: A total of 90% of the participants incorrectly indicated that internal digital exams could be delegated to physiotherapy assistants, and 50% believed that Kegel exercises were appropriate for all presentations of pelvic floor dysfunction. Moreover, when prompted to select conditions that could be treated by pelvic health physiotherapists, only 2% of the participants selected the correct conditions. Conclusions: Knowledge in all four programmes about the scope of practice, authorized activities, and application of pelvic health physiotherapy is inadequate. To foster the optimal integration of urogynecology into the relevant health science curriculums, enhanced inter-professional education, inclusive of pelvic health physiotherapy knowledge, appears to be needed.
Objectif : examiner les connaissances et les points de vue relatifs à la physiothérapie pelvienne des personnes étudiant pour devenir médecins, sages-femmes, infirmières ou auxiliaires médicales à l’université McMaster; établir des possibilités d’améliorer l’application des connaissances pour faciliter l’enseignement interprofessionnel en soins urogynécologiques. Méthodologie : les chercheurs ont créé un sondage transversal en ligne au moyen de la méthode de Dillman modifiée. Ce sondage évaluait les secteurs d’intérêt clinique, les connaissances sur le champ d’exercice et les applications cliniques de la physiothérapie pelvienne, de même que la réglementation s’y rapportant. Ils ont utilisé la méthode exacte de Fisher et le test de Kruskal-Wallis pour évaluer la signification statistique des résultats. Résultats : au total, 90 % des participants ont indiqué à tort que les examens digitaux internes pouvaient être délégués à des assistants-physiothérapeutes et 50 % croyaient que les exercices de « Kegel » convenaient à toutes les présentations des dysfonctions pelviennes. De plus, lorsqu’on les invitait à sélectionner des affections qui pouvaient être traitées par des physiothérapeutes pelviens, seulement 2 % des participants choisissaient les bonnes. Conclusion : les connaissances sont insuffisantes dans les quatre programmes à l’égard du champ d’exercice, des activités autorisées et de l’application de la physiothérapie pelvienne. Pour favoriser l’intégration optimale de l’urogynécologie aux programmes pertinents en sciences de la santé, il semble nécessaire d’améliorer l’enseignement interprofessionnel, y compris les connaissances sur la physiothérapie pelvienne.
Keywords: interprofessional education; interprofessional relations; pelvic health physiotherapy; pre-licensure.
© Canadian Physiotherapy Association.