High success and low recurrence with shorter treatment regimen for multidrug-resistant TB in Nepal

Public Health Action. 2021 Nov 1;11(Suppl 1):38-45. doi: 10.5588/pha.21.0041.

Abstract

Setting: Nine drug-resistant TB centres, some of them supported by Damien Foundation in Nepal where >80% of multidrug-resistant/rifampicin-resistant TB (MDR/RR-TB) patients are treated.

Objective: To assess the uptake, effectiveness and safety of the 9-12-month shorter treatment regimen (STR) in MDR/RR-TB patients registered from January 2018 to December 2019.

Design: This was a cohort study involving secondary programme data.

Results: Of 631 patients, 301 (48.0%) started and continued STR. Key reasons for ineligibility to start/continue STR were baseline resistance or exposure to second-line drugs (62.0%), contact with extensively drug-resistant TB (XDR-TB) or pre-XDR-TB (7.0%) patients and unavailability of STR drugs (6.0%). Treatment success was 79.6%; unsuccessful outcomes were death (12.0%), lost to follow-up (5.3%), failure (2.7%) and not evaluated (0.7%). Unsuccessful outcomes were significantly associated with HIV positivity and patient age ⩾55 years, with adjusted relative risk of respectively 2.39 (95% CI 1.52-3.77) and 3.86 (95% CI 2.30-6.46). Post-treatment recurrence at 6 and 12 months was respectively 0.5% and 2.4%. Serious adverse events (SAEs) were seen in 15.3% patients - hepatotoxicity and ototoxicity were most common.

Conclusion: STR had a modest uptake, high treatment success and low post-treatment recurrence. For proper detection and management of SAEs, improving pharmacovigilance might be considered. Availability of rapid diagnostic test for second-line drugs is crucial for correct patient management.

Cadre: Neuf centres de traitement de la TB pharmacorésistante, dont certains sont financés par Action Damien au Népal où >80% des patients atteints de TB multirésistante/résistante à la rifampicine (MDR/RR-TB) sont traités.

Objectif: Évaluer l’utilisation, l’efficacité et l’innocuité d’un schéma thérapeutique plus court (STR) de 9-12 mois chez les patients atteints de MDR/RR-TB enregistrés de janvier 2018 à décembre 2019.

Méthode: Étude de cohorte comprenant des données programmatiques secondaires.

Résultats: Sur 631 patients, 301 (48,0%) ont démarré et poursuivi un STR. Les raisons principales d’inéligibilité à l’instauration/la poursuite d’un STR étaient une résistance initiale ou une exposition aux médicaments de deuxième intention (62,0%), un contact avec des patients atteints de TB ultrarésistante (XDR-TB) ou de pré-XDR-TB (7,0%) et la non-disponibilité des médicaments pour le STR (6,0%). Le taux de réussite thérapeutique était de 79,6%. Les résultats liés à la non-réussite thérapeutique étaient décès (12,0%), perte de vue (5,3%), échec thérapeutique (2,7%) et absence d’évaluation (0,7%). Les résultats liés à la non-réussite thérapeutique étaient significativement associés à l’infection par le VIH et aux patients âgés ⩾55 ans avec un risque relatif ajusté de 2,39 (IC 95% 1,52–3,77) et de 3,86 (IC 95% 2,30–6,46), respectivement. Le taux de récidive post-traitement à 6 et 12 mois était de 0,5% et 2,4%, respectivement. Des évènements indésirables graves (SAE) ont été observés chez 15,3% des patients, le plus souvent hépatotoxicité et ototoxicité.

Conclusion: Le STR a été associé à une utilisation modérée, à une réussite thérapeutique élevée et à un faible taux de récidive post-traitement. Pour une détection et une prise en charge adéquates des SAE, l’amélioration de la pharmacovigilance peut être envisagée. La disponibilité de tests diagnostiques rapides pour les médicaments de deuxième intention est essentielle à une prise en charge adéquate des patients.

Keywords: STR; aDSM; effectiveness; safety.