Coronaviruses, members of the order Nidovirales, the largest and most complex of the positive-stranded RNA viruses, have been recognized as important causes of disease in veterinary medicine for nearly a century. In contrast, in human medicine, especially until the recent SARS-CoV-2 pandemic, they were unimportant viruses associated with the common cold. This is a brief comparative review of the biology of coronaviral infections emphasizing the commonalities among the various members of the family and considering how the veterinary experience with coronaviruses can inform the response to SARS-CoV-2. Coronaviruses are perhaps best viewed as mutation machines whose genetic sequences can readily change through genetic drift, recombination, and deletions from a large genome. However, to be of clinical concern, variants must have the perfect set of amino acids in the S protein receptor binding domain and in their replication-mediating nonstructural proteins. Extensive experience with veterinary coronaviral vaccines suggests that optimal clinical immunity is a tandem of mucosal and systemic responses induced by a combination of mucosal and parenteral vaccines.
Quelle famille : un regard comparatif sur les coronavirus. Les coronavirus, membres de l’ordre des Nidovirales, le plus grand et le plus complexe groupe de virus à ARN à brin positif, sont reconnus comme des causes importantes de maladie en médecine vétérinaire depuis près d’un siècle. Contrairement à la médecine humaine, en particulier jusqu’à la récente pandémie de SRAS-CoV-2, il s’agissait de virus sans importance associés au rhume. Nous décrivons ici un bref examen comparatif de la biologie des infections coronavirales mettant l’accent sur les points communs entre les différents membres de la famille et considérant comment l’expérience vétérinaire avec les coronavirus peut éclairer la réponse au SRAS-CoV-2. Les coronavirus sont peut-être mieux considérés comme des machines à mutation dont les séquences génétiques peuvent facilement changer par dérive génétique, recombinaison et suppression d’un grand génome. Cependant, pour être une préoccupation clinique, les variants doivent avoir l’ensemble parfait d’acides aminés dans le domaine de liaison au récepteur de la protéine S et dans leurs protéines non structurelles induisant la réplication. Une vaste expérience avec les vaccins coronaviraux vétérinaires suggère que l’immunité clinique optimale est un tandem de réponses mucosale et systémique induites par une combinaison de vaccins administrés par voies mucosale et parentérale.(Traduit par Dr Serge Messier).
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