Antibiotic Prophylaxis in Plastic Surgery Correlation Between Practice and Evidence

Plast Surg (Oakv). 2021 May;29(2):132-138. doi: 10.1177/2292550321997005. Epub 2021 Mar 2.

Abstract

Background: The use of appropriate preoperative antibiotic prophylaxis decreases the risk of surgical site infections (SSI); however, the breadth of plastic surgery procedures makes it challenging to ensure appropriate use for each unique procedure type. Currently, plastic surgeons lack a cohesive and comprehensive set of evidence-based guidelines (EBG) for surgical prophylaxis. We sought to profile the perioperative antibiotic prescribing patterns for plastic surgeons in British Columbia to investigate if they are congruent with published recommendations. In doing so, we aim to determine risk factors for antibiotic overprescribing in the context of surgical prophylaxis.

Methods: A literature review identifying EBG for antibiotic prophylaxis use during common plastic surgery procedures was performed. Concurrently, a provincial survey of plastic surgery residents, fellows, academic and community plastic surgeons was used to identify their antibiotic prophylaxis prescribing practices. These findings were then compared to recommendations identified from our review. The compliance of the provincial plastic surgery community with current EBG was determined for 38 surgical scenarios to identify which clinical factors and procedure types were associated with unsupported antibiotic use.

Results: Within the literature, 31 of the 38 categories of surveyed plastic surgery operations have EBG for use of prophylactic antibiotics. When surgical procedures have EBG, 19.5% of plastic surgery trainees and 21.9% of practicing plastic surgeons followed recommended prophylaxis use. Average adherence to EBG was 59.1% for hand procedures, 24.1% for breast procedures, and 23.9% for craniofacial procedures. Breast reconstruction procedures and contaminated craniofacial procedures were associated with a significant reduction in adherence to EBG resulting in excessive antibiotic use.

Conclusion: Even when evidence-based recommendations for antibiotic prophylaxis exist, plastic surgeons demonstrate variable compliance based on their reported prescribing practices. Surgical procedures with low EBG compliance may reflect risk avoidant behaviors in practicing surgeons and highlight the importance of improving education on the benefits of antibiotic prophylaxis in these clinical situations.

Historique: Une prophylaxie antibiotique préopératoire appropriée réduit le risque d’infections au foyer de l’opération (IFO), mais en raison de l’éventail des interventions de plasturgie, il est difficile d’en garantir la bonne utilisation pour chaque type d’intervention. À l’heure actuelle, les plasticiens ne possèdent pas d’ensemble de directives fondées sur des données probantes (DDP) cohésives et complètes à l’égard de la prophylaxie chirurgicale. Les chercheurs ont cherché à saisir les habitudes de prescription d’antibiotiques périopératoires des plasticiens de la Colombie-Britannique pour vérifier si elles concordent avec les recommandations publiées. Ce faisant, ils ont voulu déterminer les facteurs de risque de surprescription d’antibiotiques dans le cadre de la prophylaxie chirurgicale.

Méthodologie: Les chercheurs ont effectué une analyse bibliographique faisant état des DDP relatives au recours à une prophylaxie antibiotique pendant des interventions de plasturgie courantes. Parallèlement, un sondage auprès des résidents, des associés, des scientifiques et des généralistes de la plasturgie a permis de déterminer les pratiques de prescription de prophylaxie antibiotique. Les chercheurs ont comparé ces observations aux recommandations relevées dans leur analyse. Ils ont établi l’adhésion du milieu provincial de la plasturgie aux DDP à jour dans 38 scénarios chirurgicaux pour déterminer les facteurs cliniques et les types d’intervention associés à l’utilisation d’antibiotiques non préconisés.

Résultats: Dans les publications scientifiques, 31 des 38 catégories d’opérations de plasturgie sondées étaient assorties de DDP sur la prophylaxie antibiotique. Lorsque les interventions chirurgicales étaient ainsi associées à des DDP, 19,5% des stagiaires en plasturgie et 21,9% des plasticiens en exercice respectaient les recommandations relatives à l’utilisation de la prophylaxie. L’adhésion moyenne aux DDP s’élevait à 59,1 % dans le cas des interventions de la main, à 24,1 % dans celui des interventions mammaires et à 23,9 % dans celui des interventions craniofaciales. Les interventions de reconstruction mammaire et la contamination des interventions craniofaciales étaient liées à une diminution importante de l’adhésion aux DDP entraînant une utilisation excessive d’antibiotiques.

Conclusion: Même en présence de recommandations fondées sur des données probantes relatives à la prophylaxie antibiotique, les pratiques de prescription déclarées par les plasticiens démontrent une adhésion variable aux DDP. Les interventions chirurgicales assorties d’une faible adhésion aux DDP pourraient refléter des comportements d’évitement risqués de la part des chirurgiens en exercice et font ressortir l’importance d’améliorer l’enseignement sur les avantages de la prophylaxie antibiotique dans ces situations cliniques.

Keywords: antibiotic prophylaxis; cosmetic surgery; practice guidelines; reconstructive surgery.