Are closed campus policies associated with adolescent eating behaviours?

Health Promot Chronic Dis Prev Can. 2021 Mar;41(3):73-84. doi: 10.24095/hpcdp.41.3.02.
[Article in English, French]

Abstract

Introduction: The effectiveness of school nutrition regulations may be undermined by food environments surrounding schools. Given challenges in regulating external retail, some have recommended policies that ensure students are unable to leave school property during the day (closed campus policies; CCP). We aimed to examine whether CCP are associated with student eating behaviours.

Methods: We used student and school-administrator survey data from the 60 610 Grades 9 to 12 students and 134 Canadian secondary schools that participated in Year 7 (2018/19) of the COMPASS study. Multiple ordinal regression models tested school CCP as a predictor of weekday dietary behaviours (0-5 days), controlling for student-level (grade, sex, spending money, ethnicity) and school-level (urbanicity, province, area median household income, vending machines) covariates.

Results: CCP were reported by 16 schools. Students who attended CCP schools reported eating lunch purchased from fast food outlets or other restaurants and drinking sugar-sweetened beverages (SSBs; soft drinks and sports drinks; sweetened coffee or tea drinks) on fewer weekdays, but consumed snacks from school vending machines on more weekdays, relative to students at open campus schools. No significant differences were observed in student reports of eating home-packed or school cafeteria lunches or snacks purchased off-campus.

Conclusion: CCP may help improve adolescent diets by reducing SSB and lunchtime fast food consumption on weekdays; however, students already purchasing food may shift from off-campus to within-school options, highlighting the importance of ensuring healthy school food environments and encouraging students to bring home-prepared lunches. Future studies using experimental longitudinal designs are needed to determine the effect of CCP on various health behaviours and outcomes.

Introduction: L’efficacité de la réglementation sur l’alimentation en milieu scolaire est susceptible d’être compromise par l’environnement alimentaire à proximité des écoles. Comme il est difficile de réglementer la vente au détail à l’extérieur, certains recommandent l’adoption de règlements interdisant aux élèves de quitter le périmètre scolaire durant la journée. Notre objectif consiste à examiner si ces règlements ont une influence sur les comportements alimentaires des élèves.

Méthodologie: Nous avons utilisé les données d’enquête recueillies auprès de 60 610 élèves de la 9e à la 12e année et auprès d’administrateurs de 134 écoles secondaires canadiennes qui ont participé à l’année 7 (2018-2019) du projet COMPASS. Nous avons appliqué des modèles de régression ordinale multiple pour déterminer si les règlements interdisant aux élèves de quitter le périmètre scolaire constituent un facteur prédictif des comportements alimentaires en semaine (0 à 5 jours), en contrôlant pour des covariables liées aux élèves (niveau scolaire, sexe, argent à dépenser, origine ethnique) et aux écoles (indice d’urbanisation, province, revenu médian des ménages du quartier, machines distributrices).

Résultats: Au total, 16 écoles ont indiqué avoir adopté un règlement interdisant aux élèves de quitter le périmètre scolaire. Par rapport aux élèves fréquentant une école les autorisant à quitter le périmètre scolaire, les élèves fréquentant une école dotée d’un règlement leur interdisant de quitter ce périmètre ont déclaré manger moins souvent au cours de la semaine des repas achetés dans un restaurant rapide ou un autre type de restaurant et boire moins souvent des boissons sucrées (boissons gazeuses, boissons pour sportifs et thés ou cafés sucrés), mais acheter plus souvent des collations dans les machines distributrices de l’école. Aucune différence significative n’a été observée en ce qui concerne la consommation de repas préparés à la maison ou par la cafétéria de l’école et la consommation de collations achetées à l’extérieur de l’école.

Conclusion: Les règlements interdisant aux élèves de quitter le périmètre scolaire peuvent contribuer à améliorer l’alimentation des adolescents, car ces derniers réduisent alors la consommation de boissons sucrées et de repas rapides à l’heure du dîner en semaine, mais ces élèves étant susceptibles de remplacer les aliments achetés à l’extérieur de l’école par des aliments achetés à l’école, cela souligne l’importance de créer des environnements alimentaires sains dans les écoles et d’encourager les élèves à apporter des lunchs préparés à la maison. D’autres études fondées sur des modèles longitudinaux expérimentaux doivent être menées pour déterminer l’incidence des règlements interdisant aux élèves de quitter le périmètre scolaire sur divers comportements et résultats en matière de santé.

Keywords: adolescents; closed campus policies; diet; nutrition policies; open campus policies; school; students.

Plain language summary

This study is the first to explore adolescent dietary behaviours in relation to open and closed campus policies in Canadian schools. 16 of 134 participating Canadian secondary schools reported policies prohibiting students from leaving school property during school hours. Closed campus policies may improve adolescent diet quality through reduced weekday consumption of sugar-sweetened cold or hot beverages and lunches purchased from fast food or other off-campus restaurant outlets. The impact of CCP likely depends on the healthfulness of food available for sale within schools, as students at closed campus schools may shift to purchasing snacks from school vending machines on weekdays.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Beverages*
  • Canada
  • Cross-Sectional Studies
  • Feeding Behavior*
  • Humans
  • Policy
  • Schools