Long-Term Metabolic Monitoring of Youths Treated with Second-Generation Antipsychotics 5 Years after Publication of the CAMESA Guidelines Are We Making Progress? Surveillance Métabolique à Long Terme des Jeunes Traités par Antipsychotiques de Deuxième Génération, Cinq ans Après la publication des Lignes Directrices Camesa: Faisons-Nous des Progrès?

Can J Psychiatry. 2021 Jul;66(7):645-656. doi: 10.1177/0706743720974847. Epub 2020 Nov 26.

Abstract

Objective: The potential metabolic adverse effects of second-generation antipsychotics (SGA) need to be monitored. The Canadian Alliance for Monitoring Effectiveness and Safety of Antipsychotics (CAMESA) offers guidelines for this purpose. We aimed to evaluate the long-term rates of youths receiving monitoring in mental health clinics and document the factors that may influence them.

Method: The charts of 180 patients (13.3 ± 3.1 years, 54.4% males) receiving SGA treatment for the first time between January 2016 and June 2018 were reviewed. Monitoring was divided into baseline and 1- to 6-month and 9- to 24-month periods. Population under study was stratified into children (4 to 12 years) and adolescents (13 to 18 years). Sociodemographic characteristics, psychiatric diagnosis and comorbidities, prescribed SGAs and comedications, anthropometric measures (AM), blood pressure (BP), blood tests (BT), electrocardiogram, and the psychiatrist's years of practice were collected. Cross tables were used to present the monitoring rates. Categories were compared by covariate analysis. Rates of patients monitored across categories were compared using Fisher exact test.

Results: Monitoring rates for AM, BT, and BP were 55%, 47.8%, and 46.7% at baseline; 50%, 41.7%, and 45.2% at 1 to 6 months; and 47.2%, 41.5%, and 40.6% at 9 to 24 months, respectively. Higher monitoring rates were significantly associated with adolescent status (baseline, 1 to 6 months), a diagnosis of psychotic and/or affective disorder (baseline, 1 to 6 months, 9 to 24 months), having ≤1 psychiatric comorbidities (1 to 6 months), high SGA dose (baseline, 1 to 6 months), and clinician's experience (baseline, 9 to 24 months). Significantly lower monitoring rates were associated with the psychostimulant/atomoxetine comedication (baseline, 1 to 6 months, 9 to 24 months).

Conclusion: Five years after publication of the CAMESA guidelines, metabolic monitoring is conducted for less than half of patients. In our sample, age, diagnostic category, psychiatric comorbidities, SGA dose, clinician's experience, and comedications influenced the monitoring rates. Major progress still needs to be made before reaching a satisfactory level of monitoring.

Objectif:: Les effets métaboliques indésirables potentiels des antipsychotiques de deuxième génération (ADG) doivent être sous surveillance. L’Alliance canadienne pour la surveillance de l’efficacité et de l’innocuité des antipsychotiques (CAMESA) offre des lignes directrices à cette fin. Nous voulions évaluer les taux à long terme des jeunes qui reçoivent une surveillance dans les cliniques de santé mentale et documenter les facteurs qui peuvent les influencer.

Méthode:: Les dossiers de 180 patients (13,3 ± 3,1 ans, 54,4% de sexe masculin) recevant un traitement par ADG pour la première fois entre janvier 2016 et juin 2018 ont été examinés. La surveillance était divisée au départ en deux périodes, de 1 à 6 mois et de 9 à 24 mois. La population à l’étude était répartie en strates d’enfants (4-12 ans) et d’adolescents (13-18 ans). Les caractéristiques sociodémographiques, les diagnostics et comorbidités psychiatriques, les ADG et les co-médicaments prescrits, les mesures anthropométriques (MA), la tension artérielle (TA), les analyses sanguines (AS), l’électrocardiogramme (ECG), et les années de pratique du psychiatre ont été recueillis. Des tableaux croisés ont servi à présenter les taux de surveillance. Les catégories ont été comparées par une analyse de covariance. Les taux de patients surveillés dans toutes les catégories ont été comparés à l’aide de la méthode exacte de Fisher.

Résultats:: Les taux de surveillance des MA, des AS et de la TA étaient de: 55%, 47,8%, et 46,7% au départ; de 50%, 41,7%, et 45,2% dans la période de 1 à 6 mois, et de 47,2%, 41,5%, et 40,6% de 9 à 24 mois, respectivement. Les taux de surveillance plus élevés étaient significativement associés au statut d’adolescent (départ, 1-6 mois), au diagnostic de trouble psychotique et/ou affectif (départ, 1-6 mois, 9-24 mois), à ≤ 1 comorbidité psychiatrique (1-6 mois), à une forte dose d’ADG (départ, 1-6 mois) et à l’expérience du clinicien (départ, 9-24 mois). Les taux de surveillance significativement plus faibles étaient associés à la co-médication de psychostimulant/atomoxétine (départ, 1-6 mois, 9-24 mois).

Conclusion:: Cinq ans après la publication des lignes directrices de CAMESA, la surveillance métabolique est menée chez moins de la moitié des patients. Dans notre échantillon, l’âge, la catégorie du diagnostic, les comorbidités psychiatriques, la dose d’ADG, l’expérience du clinicien et la co-médication influençaient les taux de surveillance. Des progrès majeurs doivent encore être réalisés avant d’atteindre un niveau de surveillance satisfaisant.

Keywords: metabolic adverse events; metabolic monitoring guidelines; outpatient psychiatric clinics; pediatric population; second-generation antipsychotics.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Antipsychotic Agents* / adverse effects
  • Canada
  • Child
  • Female
  • Humans
  • Male
  • Mood Disorders / drug therapy

Substances

  • Antipsychotic Agents