This commentary discusses the contributions that One Health (OH) principles can make in improving the global response to the COVID-19 pandemic. We highlight four areas where the application of OH has the potential to significantly improve the governance of infectious diseases in general, and of COVID-19 in particular. First, more integrated surveillance infrastructure and monitoring of the occurrence of infectious diseases in both humans and animals can facilitate the detection of new infectious agents sharing similar genotypes across species and the monitoring of the spatio-temporal spread of such infections. This knowledge can guide public and animal health officials in their response measures. Second, application of the OH approach can improve coordination and active collaboration among stakeholders representing apparently incompatible domains. Third, the OH approach highlights the need for an effective institutional landscape, facilitating adequate regulation of hotspots for transmission of infectious agents among animals and humans, such as live animal markets. And finally, OH thinking emphasizes the need for equitable solutions to infectious disease challenges, suggesting that policy response mechanisms and interventions need to be reflective of the disproportionate disease burdens borne by vulnerable and marginalized populations, or by persons providing health care and other essential services to those sick.
Ce commentaire décrit comment le concept d’Une seule santé (USS) pourrait améliorer la réponse à la pandémie de la COVID-19. Nous soulignons quatre domaines où l’application de la USS pourrait potentiellement améliorer de façon significative la gouvernance des maladies infectieuses en général et de la COVID-19 en particulier. Premièrement, l’intégration de systèmes de surveillance et de suivi tant humain qu’animal peut faciliter la détection de nouveaux agents infectieux dont les génotypes sont similaires, et le suivi de la distribution spatio-temporelle des cas d’infections. De tels systèmes intégrés permettent aux instances de santé humaine et animale de mieux planifier leur réponse sanitaire. Deuxièmement, l’application de l’approche USS peut faciliter la collaboration entre des parties prenantes qui, à première vue, oeuvrent dans des domaines incompatibles. Troisièmement, l’approche USS souligne la nécessité pour une structure institutionnelle efficace permettant la mise en place de réglementation adéquate pour contrer la transmission ponctuelle d’agents infectieux parmi les animaux et les humains, comme par exemple dans le cas de marchés d’animaux vivants. Finalement, la pensée USS souligne le besoin pour des solutions équitables aux défis que posent les maladies infectieuses, et donc pour des mécanismes de réponses politiques et interventions qui reflètent le fardeau disproportionné que portent surtout les populations marginalisées et plus vulnérables, ou encore les personnes qui traitent et prennent en charge les malades.
Keywords: COVID-19 pandemic; Global governance; Health equity; Infectious diseases; One Health approach.