[Hip osteonecrosis]

Rev Prat. 2020 Apr;70(4):409-415.
[Article in French]

Abstract

Hip osteonecrosis. Hip osteonecrosis of the is a relatively common pathology, responsible for pain and functional disability mainly affecting young people. It corresponds to bone necrosis of the femoral head, secondary to ischemic and/or cytotoxic mechanisms. They can be unilateral, bilateral or multifocal, thus testifying to the systemic nature of their origin and the importance of the general factors involved in their occurrence. Many risk factors are to be looked for, such as corticosteroid therapy, alcohol abuse, dyslipidemia or sickle cell anemia. MRI is the examination that allows a positive diagnosis and should be offered in the face of any unexplained pain in the young subject, with a normal X-ray. In advanced forms with a collapse of the joint surface and then secondary arthritis, surgical treatment with arthroplasty is the main possible option. The hip prosthesis provides these patients with a comfortable life; but it is not without risk taking into account the pathology which is usually the cause of osteonecrosis: in fact, osteonecrosis of the hip is often associated with serious medical pathologies such as hemoglobinopathies (sickle cell anemia in particular), taking corticosteroids in large doses in connection with organ transplantation or diseases such as lupus erythematosus, autoimmune diseases, hyperlipidemias and excessive alcohol intake. However, there are promising therapeutic advances, such as the use of mesenchymal stem cells, which could in the future improve the poor joint prognosis of aseptic osteonecrosis. These conservative treatments are recommended at a stage without collapse of the articular surface.

Ostéonécrose de la tête fémorale. L’ostéonécrose de hanche est une pathologie relativement fréquente, responsable de douleurs et d’incapacité fonctionnelle, affectant principalement des sujets jeunes. Elle correspond à une nécrose osseuse de la tête fémorale, secondaire à des mécanismes ischémiques et/ou cytotoxiques. Les nécroses peuvent être unilatérales, bilatérales ou multifocales, témoignant alors du caractère systémique de leur origine et de l’importance des facteurs généraux impliqués dans leur survenue. De nombreux facteurs de risque sont à rechercher, tels que la corticothérapie, l’éthylisme, la dyslipidémie ou la drépanocytose. L’imagerie par résonance magnétique est l’examen qui permet le diagnostic positif et doit être proposée devant toute douleur inexpliquée du sujet jeune, avec une radiographie normale. Dans les formes évoluées avec un effondrement de la surface articulaire puis une arthrose secondaire, un traitement chirurgical par arthroplastie est la principale option possible. La prothèse de la hanche assure à ces patients un confort de vie, mais elle n’est pas sans risque compte tenu de la pathologie qui est habituellement la cause de l’ostéonécrose. En effet, les ostéonécroses de la hanche sont souvent associées à des pathologies médicales graves telles que les hémoglobinopathies (drépanocytose en particulier), les prises de corticoïdes à doses importantes en relation avec une transplantation d’organe, ou des maladies telles que le lupus systémique, des maladies auto-immunes, des hyperlipidémies et la consommation excessive d’alcool. Il existe cependant des avancées thérapeutiques prometteuses, telles que l’utilisation des cellules souches mésenchymateuses, qui pourraient à l’avenir améliorer le mauvais pronostic articulaire des ostéonécroses aseptiques. Ces traitements conservateurs sont préconisés à un stade sans effondrement de la surface articulaire.

Publication types

  • Review

MeSH terms

  • Adrenal Cortex Hormones / adverse effects
  • Arthroplasty, Replacement, Hip*
  • Humans
  • Magnetic Resonance Imaging
  • Osteonecrosis / etiology
  • Osteonecrosis / surgery*

Substances

  • Adrenal Cortex Hormones