Determinants of Poor Glycemic Control in Patients with Kidney Transplants: A Single-Center Retrospective Cohort Study in Canada

Can J Kidney Health Dis. 2020 May 18:7:2054358120922628. doi: 10.1177/2054358120922628. eCollection 2020.

Abstract

Background: Kidney transplant immunosuppressive medications are known to impair glucose metabolism, causing worsened glycemic control in patients with pre-transplant diabetes mellitus (PrTDM) and new onset of diabetes after transplant (NODAT).

Objectives: To determine the incidence, risk factors, and outcomes of both PrTDM and NODAT patients.

Design: This is a single-center retrospective observational cohort study.

Setting: The Ottawa Hospital, Ontario, Canada.

Participant: A total of 132 adult (>18 years) kidney transplant patients from 2013 to 2015 were retrospectively followed 3 years post-transplant.

Measurements: Patient characteristics, transplant information, pre- and post-transplant HbA1C and random glucose, follow-up appointments, complications, and readmissions.

Methods: We looked at the prevalence of poor glycemic control (HbA1c >8.5%) in the PrTDM group before and after transplant and compared the prevalence, follow-up appointments, and rate of complications and readmission rates in both the PrTDM and NODAT groups. We determined the risk factors of developing poor glycemic control in PrTDM patients and NODAT. Student t-test was used to compare means, chi-squared test was used to compare percentages, and univariate analysis to determine risk factors was performed by logistical regression.

Results: A total of 42 patients (31.8%) had PrTDM and 12 patients (13.3%) developed NODAT. Poor glycemic control (HbA1c >8.5%) was more prevalent in the PrTDM (76.4%) patients compared to those with NODAT (16.7%; P < .01). PrTDM patients were more likely to receive follow-up with an endocrinologist (P < .01) and diabetes nurse (P < .01) compared to those with NODAT. There were no differences in the complication and readmission rates for PrTDM and NODAT patients. Receiving a transplant from a deceased donor was associated with having poor glycemic control, odds ratio (OR) = 3.34, confidence interval (CI = 1.08, 10.4), P = .04. Both patient age, OR = 1.07, CI (1.02, 1.3), P < .01, and peritoneal dialysis prior to transplant, OR = 4.57, CI (1.28, 16.3), P = .02, were associated with NODAT.

Limitations: Our study was limited by our small sample size. We also could not account for any diabetes screening performed outside of our center or follow-up appointments with family physicians or community endocrinologists.

Conclusion: Poor glycemic control is common in the kidney transplant population. Glycemic targets for patients with PrTDM are not being met in our center and our study highlights the gap in the literature focusing on the prevalence and outcomes of poor glycemic control in these patients. Closer follow-up and attention may be needed for those who are at risk for worse glycemic control, which include older patients, those who received a deceased donor kidney, and/or prior peritoneal dialysis.

Contexte: Les médicaments immunosuppresseurs prescrits à la suite d’une transplantation rénale sont connus pour altérer le métabolisme du glucose, rendant plus difficile le contrôle de la glycémie chez les patients diabétiques avant l’intervention (DbAvT — diabétiques avant la transplantation) et chez les patients devenus diabétiques après l’intervention (NDbApT — nouveaux diabétiques après la transplantation).

Objectif: Déterminer l’incidence d’un contrôle de la glycémie déficient, les facteurs de risque et les résultats chez les patients DbAvT et NDbApT.

Type d’étude: Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective et observationnelle qui s’est tenue dans un seul center.

Cadre: L’hôpital d’Ottawa (Ontario), au Canada.

Sujets: Les adultes receveurs d’une greffe rénale entre 2013 et 2015 (n=132) ont été suivis rétrospectivement sur une période de trois ans post-transplantation.

Mesures: Les caractéristiques des patients, les informations relatives à la greffe, les taux d’HbA1C et la glycémie pré- et post-transplantation, les rendez-vous de suivi, les complications et les réadmissions.

Méthodologie: Nous nous sommes d’abord penchés sur la prévalence d’un contrôle glycémique déficient (HbA1c >8,5 %) dans le groupe DbAvT avant et après la greffe, puis nous avons comparé la prévalence, les rendez-vous de suivi et les taux de complications et de réadmission pour les deux groupes. Nous avons déterminé les facteurs de risque d’un mauvais contrôle glycémique chez les patients DbAvT et NDbApT. Les moyennes ont été comparées à l’aide du test t de Student, et le test du chi carré a servi à comparer les pourcentages. L’analyze univariée pour déterminer les facteurs de risque a été effectuée par régression logistique.

Résultats: Parmi les 132 patients étudiés, 42 (31,8 %) étaient DbAvT et 12 (13,3 %) le sont devenus après l’intervention (NDbApT). La prévalence d’un mauvais contrôle de la glycémie (HbA1c >8,5 %) était plus élevée chez les patients DbAvT que chez les patients NDbApT (76,4 % contre 16,7 %; p<0,01). Les patients DbAvT étaient plus susceptibles d’être suivis par un endocrinologue (p<0.01) et une infirmière spécialisée en diabète (p<0.01) comparativement aux patients NDbApT. Aucune différence n’a été observée entre les deux groupes pour les taux de complications et de réadmission. Un greffon provenant d’un donneur décédé a été associé à un contrôle glycémique déficient (RC=3,34; IC 95 :1,08-10,4; p=0,04). Le développement d’un NDbApT a été associé à la fois à l’âge du patient (RC=1,07 IC 95: 1,02-1,3; p<0,01) et à un traitement de dialyze péritonéale (OR=4,57; IC 95: 1,28-16,3; p=0,02) avant la greffe.

Limites: Nos résultats sont limités par la faible taille de l’échantillon. Nous n’avons pu rendre compte des dépistages effectués hors de notre center ni des rendez-vous de suivi avec un médecin de famille ou un endocrinologue dans la communauté.

Conclusion: Un contrôle glycémique déficient est fréquent chez les patients greffés d’un rein. Les cibles glycémiques des patients DbAvT ne sont pas rencontrées dans notre center et notre étude met en lumière les lacunes de la littérature sur la prévalence et les résultats d’un mauvais contrôle glycémique chez ces patients. Un suivi plus étroit et une plus grande attention pourraient être nécessaires pour les patients susceptibles de voir leur contrôle glycémique se détériorer, notamment les personnes âgées, les receveurs d’un rein provenant d’un donneur décédé et les patients traités par dialyze péritonéale avant l’intervention.

Keywords: diabetes mellitus; glycemic control; kidney transplantation; new-onset diabetes after transplant; risk factors.