[Addictive behaviors: Clinical facts]

Bull Acad Natl Med. 2020 Jun;204(6):551-560. doi: 10.1016/j.banm.2020.04.005. Epub 2020 Apr 15.
[Article in French]

Abstract

Despite the frequency of psychiatric comorbidities, substance use disorder must be understood as an autonomous pathology due to its own determinants, semiology and possibilities of evolution, either spontaneous or under treatment. The ease of access to multiple synthetic products via the Internet combined with the creativity of chemists are contributing to the emergence of novel practices ranging from chemsex to purple drank. Addictive behaviours result from a combination of individual factors (biological and psychological vulnerability) and contextual factors (availability and triviality of the toxicant in the environment). Other mental disorders are factors of vulnerability to addictive pathology as well as the addictive behaviours can reveal an emotional or psychotic pathology. The physician needs to hear the patient powerlessness hidden behind the craving and propose a therapy that may be chemical (including substitution treatment) and psychological. Most of the time, social support is necessary to correct the desocializing effects of substance use disorder or addictive behaviours.

Malgré les fréquentes comorbidités psychiatriques, le trouble de l’usage de substance doit être appréhendé comme une pathologie autonome par ses déterminants, sa sémiologie et ses modalités évolutives spontanées ou sous traitement. De multiples produits de synthèse sont désormais accessibles via internet : associé à la créativité des chimistes cela a participé à l’émergence de pratiques inédites allant du chemsex au purple drank. Les conduites addictives résultent d’un ensemble de facteurs individuels (vulnérabilités biologique et psychique) et contextuels (disponibilité et banalisation du toxique dans l’environnement). Les pathologies mentales autres sont des facteurs de vulnérabilité à la pathologie addictive, tout comme les conduites addictives peuvent révéler une pathologie émotionnelle ou psychotique. Le médecin se doit d’entendre l’impuissance du malade face au besoin irrépressible de consommer (craving) et proposer une thérapeutique qui peut être chimique (y compris traitement de substitution) et psychologique. Dans la majorité des cas, un accompagnement social s’impose pour corriger les effets désocialisants du trouble de l’usage de substances ou des comportements addictifs.

Keywords: Addiction medicine.

Publication types

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