Survey of Canadian intensivists on physician non-referral and family override of deceased organ donation

Can J Anaesth. 2020 Mar;67(3):313-323. doi: 10.1007/s12630-019-01538-x. Epub 2019 Nov 25.

Abstract

Purpose: Intensive care physicians play an important role in the identification and referral of potential organ donors in Canada. Nevertheless, little is known about intensivists' attitudes or behaviours in situations where families override previously expressed consent to donate; nor why physicians elect not to refer patients who are potential donors to provincial organ donation organizations (physician non-referral).

Methods: We integrated questions regarding family override and physician non-referral into an online, self-administered survey of Canadian intensivists. We report results descriptively.

Results: Fifty percent of targeted respondents (n = 550) participated. Fifty-five percent reported having witnessed family override situations and 44% reported having personally not referred patients who were potential donors. Fifty-six percent of respondents stated they would not pursue donation in the face of family override; 2% stated they would continue with the donation process. Fear of loss of trust in the donation system (81%) and obligation to respect the grief and desires of surrogate decision makers (71%) were frequently reported reasons to respect family override requests. Respondents who chose not to refer patients often did so based on organ dysfunction they assumed would preclude donation (59%), or a perception that the family was too distressed to consider donation (42%). No respondents reported that personally held beliefs against organ donation influenced their decision.

Conclusion: Physicians caring for patients who are potential organ donors commonly encounter both family override and physician non-referral situations. Knowledge translation of optimal practices in identification and referral could help ensure that physician practices align with legal requirements and practice recommendations.

RéSUMé: OBJECTIF: Les intensivistes jouent un rôle important dans l’identification et la référence des donneurs potentiels d’organes au Canada. Toutefois, nous ne connaissons que très peu de choses concernant les attitudes et comportements des intensivistes dans les situations dans lesquelles les familles vont à l’encontre d’un consentement de don exprimé au préalable; nous ne savons pas non plus pourquoi certains médecins décident de ne pas référer des patients qui seraient de potentiels donneurs aux organismes de dons d’organes provinciaux (non-référence médicale). MéTHODE: Nous avons intégré des questions concernant la décision de la famille de ne pas respecter une décision de don d’organes et la non-référence médicale dans un sondage auto-administré en ligne envoyé aux intensivistes canadiens. Nous rapportons les résultats du sondage de façon descriptive. RéSULTATS: Cinquante pourcent des répondants ciblés (n = 550) ont participé. Cinquante-cinq pourcent ont rapporté avoir été témoins de situations dans lesquelles la décision de la famille allait à l’encontre des souhaits de la personne décédée et 44 % ont rapporté avoir personnellement décidé de ne pas référer certains patients alors qu’ils étaient des donneurs potentiels. Cinquante-six pourcent des répondants ont déclaré qu’ils ne chercheraient pas à encourager un don d’organes si la famille y était opposée; 2 % ont déclaré qu’ils poursuivraient le processus de don. La peur d’une perte de confiance dans le système de don (81 %) et l’obligation de respecter le deuil et les souhaits des mandataires (71 %) comptaient parmi les raisons fréquemment citées de respecter les demandes de la famille plutôt que celles de la personne décédée. Les répondants ayant choisi de ne pas référer leurs patients ont souvent pris cette décision en raison d’une atteinte des organes qui, selon eux, aurait exclu le don (59 %), ou d’une perception selon laquelle la famille était trop bouleversée pour envisager le don (42 %). Aucun répondant n’a rapporté que ses convictions personnelles contre le don d’organes auraient influencé sa décision. CONCLUSION: Les médecins qui s’occupent de patients qui sont des donneurs potentiels se retrouvent souvent dans des situations où la volonté de la famille l’emporte ou dans des situations de non-référence médicale. La transmission des connaissances concernant les meilleures pratiques dans l’identification et la référence des patients pourrait aider à garantir que les pratiques médicales soient en accord avec les exigences légales et les recommandations de pratique.

MeSH terms

  • Canada
  • Family
  • Health Knowledge, Attitudes, Practice
  • Humans
  • Physicians*
  • Referral and Consultation*
  • Surveys and Questionnaires
  • Tissue Donors
  • Tissue and Organ Procurement*