Infectious diseases are known to disproportionately affect the poorer sectors of society, particularly those living in low- and middle-income countries. These vulnerable populations battle disease, debt, loss of livelihood and reduced economic well-being with consequences that extend to their families, communities, livestock and the environment. A strong One Health approach is acknowledged as a successful way of enhancing current capacity for the prevention and control of emerging infectious diseases. Furthermore, it is also an effective way to address the multifaceted nuances of poverty. In recognising the interconnectedness of human and animal health with the health of our shared environment, One Health offers a valuable framework to prevent and control emerging infectious diseases through collaboration, coordination and communication across the various sectors involved. In recent years, as examples of One Health implementation have been documented and assessed, the linkages between One Health interventions and poverty alleviation have become more obvious. One Health interventions have the potential to reduce the economic burden of disease and create more efficient systems and approaches that generate higher savings, both direct and indirect, at the human-animal-environment interface. This paper describes aspects of this potential in detail. Although, at present, examples of the relationship between One Health and poverty alleviation are few, they are compelling. The authors believe that they provide persuasive evidence to encourage governments and policy-makers to employ the One Health approach in their efforts to alleviate poverty. Measuring the impact of this link between One Health and poverty alleviation has its constraints since appropriate metrics are still evolving. However, this paper hopes to establish the wisdom of recognising the role that One Health can play in reducing poverty, as well as its capacity to enhance existing policy frameworks.
On sait que les secteurs les plus pauvres de la société subissent de manière disproportionnée l’impact des maladies infectieuses, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Ces populations vulnérables sont confrontées à la maladie, à l’endettement, à la perte de leurs moyens de subsistance et à un déficit de bien-être économique dont les effets se perçoivent au niveau des familles et des communautés mais s’étendent également au bétail et à l’environnement. L’approche Une seule santé appliquée avec rigueur est reconnue comme un moyen efficace d’améliorer les capacités actuelles de prévention et de lutte contre les maladies infectieuses émergentes. Elle constitue également un outil puissant pour traiter les différents aspects plurifactoriels de la pauvreté. En prenant en compte l’interconnexion entre la santé humaine et animale et celle de notre environnement commun, Une seule santé fournit un cadre précieux pour prévenir et contrôler les maladies infectieuses émergentes à travers la mise en place d’une collaboration, d’une coordination et d’une communication transversales entre les différents secteurs concernés. Au cours de ces dernières années, l’évaluation et la collecte d’informations sur les exemples de mise en œuvre de l’approche Une seule santé ont fait ressortir les liens entre ces interventions et l’allègement de la pauvreté. Les interventions Une seule santé peuvent réduire le fardeau économique des maladies en créant des approches et des systèmes plus efficients qui permettent de réaliser des économies accrues, tant directes qu’indirectes, à l’interface homme–animal–environnement. Les auteurs décrivent en détail les différents aspects de ce potentiel. Les exemples du lien entre Une seule santé et l’allègement de la pauvreté sont encore peu nombreux mais ils sont probants. Les auteurs estiment apporter une démonstration suffisamment convaincante pour encourager les gouvernements et les décideurs politiques à recourir à l’approche Une seule santé dans le cadre de leurs initiatives de réduction de la pauvreté. La mesure de l’impact du lien entre Une seule santé et l’allègement de la pauvreté reste problématique en raison de l’évolution actuelle des méthodes d’évaluation appropriées. Néanmoins, les auteurs espèrent avoir établi le bien-fondé du rôle que peut jouer Une seule santé dans la réduction de la pauvreté ainsi que sa capacité d’améliorer les cadres politiques existants.
Se sabe que las enfermedades infecciosas afectan de forma desproporcionada a los sectores pobres de la sociedad, especialmente en los países de renta baja o mediana. Estas poblaciones vulnerables libran batalla a la enfermedad, las deudas, la pérdida de sus medios de vida y la merma de su bienestar económico con consecuencias que se extienden a su familia, su comunidad, su ganado y el medio ambiente. También está comprobado que una firme apuesta por la filosofía de Una sola salud es un expediente fructífero para mejorar la actual capacidad de prevención y control de enfermedades infecciosas emergentes. Se trata además de un medio eficaz para combatir la pobreza en sus múltiples facetas. Partiendo de la evidencia de la conexión recíproca existente entre salud humana, sanidad animal y el medio ambiente que todos compartimos, la noción de Una sola salud ofrece un valioso marco de referencia desde el que prevenir y combatir las enfermedades infecciosas emergentes gracias a la colaboración, coordinación y comunicación entre los distintos sectores interesados. De unos años a esta parte, a medida que se llevaban adelante y se describían experiencias de aplicación práctica de esta filosofía, ha ido quedando claro el nexo entre las intervenciones realizadas en clave de Una sola salud y la mitigación de la pobreza. Este tipo de intervenciones ofrecen la posibilidad de reducir el fardo económico que suponen las enfermedades y de propiciar sistemas y soluciones más eficaces y que generen un mayor ahorro, tanto directo como indirecto, en la interfaz del ser humano, los animales y el medio ambiente. Los autores describen en detalle una serie de aspectos del potencial que encierran esas intervenciones. Los ejemplos de la relación existente entre Una sola salud y la mitigación de la pobreza, aunque a día de hoy son contados, no dejan de resultar elocuentes. Los autores entienden que los datos expuestos son lo bastante convincentes como para alentar a gobiernos y planificadores de políticas a trabajar desde la óptica de Una sola salud para combatir la pobreza. Cuantificar los efectos de este nexo entre Una sola salud y mitigación de la pobreza no es tarea fácil, por cuanto las herramientas métricas necesarias aún están en plena gestación. Con todo, los autores esperan que el artículo avale la sabia conclusión de que los principios de Una sola salud pueden ser útiles para reducir la pobreza y también para perfeccionar los marcos de políticas existentes hoy en día.
Keywords: Developping countries; Economic burden; One Health; Poverty; Zoonoses.