Objectif: La santé bucco-dentaire des patients en psychiatrie est problématique, puisque le recours au chirurgien-dentiste demeure inférieur de 25 % à la population générale. En partant de ce postulat, nous avons souhaité comprendre en quoi l’anxiété et la douleur du patient peuvent impacter la prise en charge bucco-dentaire et le bon déroulement des soins.
Méthode: Cette étude a été menée sur 100 patients hospitalisés en psychiatrie. Grâce à différentes échelles, nous avons évalué leur niveau d’anxiété et de douleur, mais aussi leur coopération aux soins.
Résultats: L’anxiété ne constitue pas un frein à la prise en charge, et diminue significativement après les soins. Le comportement durant les soins bucco-dentaires des patients hospitalisés en psychiatrie semble similaire à celui de la population générale.
Conclusion: Notre étude permet de mieux appréhender les soins dentaires en psychiatrie et devrait contribuer à placer les soins dentaires au centre de la prise en charge somatique en psychiatrie.
Objective:: Oral health is problematic in psychiatric patients, as less than 25% of the general population are using a dental surgeon. Starting with this premise, we wanted to understand how the patient anxiety and pain can impact the oral management and the good execution of care.
Method:: This study was conducted with 100 psychiatric inpatients. Using different scales, we measured their anxiety and pain level, as well as their cooperating with care.
Results:: Anxiety does not impair management, and significantly decreases after care. Behavior during oral care in psychiatric inpatients seems similar to that of the general population.
Conclusion:: Our study allows us to better grasp dental care in psychiatry and should contribute to give dental care a central place in psychiatry somatic management.
Keywords: Soins dentaires; anxiété; douleur; psychiatrie.