Organ Transplantation for Foreign Nationals in Canada: A Survey of Transplant Professionals

Can J Kidney Health Dis. 2019 Jul 2:6:2054358119859530. doi: 10.1177/2054358119859530. eCollection 2019.

Abstract

Background: Transplantation for foreign nationals (non-citizens and non-residents) (FNs) in Canada is a complex issue. Currently, there are no Canadian guidelines for the provision of organ transplantation for FNs, and no empirical data on this issue or on transplant professionals' practices are available.

Objective: This project aimed to gather empirical data on transplant professionals' perspectives and practices regarding transplantation for FNs.

Design: Survey research design.

Setting: A Web-based survey of members of the Canadian Society of Transplantation (CST).

Participants: All members of the CST were invited to participate between April and June 2016.

Measurements: Multiple-choice questions were developed to capture participants' attitudes toward different fictitious clinical scenarios in which an FN needed a transplant, their experiences with FNs, their attitude toward FNs in need of transplantation, their knowledge about relevant institutional and organ donation organization (ODO) policies, and their perspectives on a quota. There were two questions with a five-point Likert scale to measure respondents' agreement with statements related to possible policy options and arguments for and against transplantation for FNs. There was one open-ended question about the content of transplant programs' policies on transplantation for FNs.

Methods: Descriptive statistical analysis were performed.

Results: A total of 87 transplant professionals completed the survey. Over the 4-year period from 2012 to 2016, 47.1% of respondents dealt with at least one situation of listing or performing a transplant for an FN. Only 19.5% of respondents reported that their transplant program had a policy about transplantation for FNs and 59.7% did not know if their ODO had such a policy. When asked about policy options, 47.5% disagreed with a policy of no transplantation for FNs and 41.4% agreed with offering transplantation for FNs in some circumstances (including life-saving and non-life-saving organs). Study participants agreed that transplantation should not be offered to FNs traveling to Canada specifically for transplantation, that FNs should not be transplanted with organs not suitable for Canadian citizens and that there should not be a transplantation quota for FNs. Participants also seem to be more inclined to offer transplantation of life-saving organs, particularly for children.

Limitations: The major limitation of this study is the low response rate of transplant professionals to this survey.

Conclusion: This is the first study to describe Canadian transplant professionals' perspectives on transplantation for FNs. The findings of this study will be of interest for future policy development on access to transplantation for FNs. Further studies are needed to gather various key stakeholders' perspectives on this issue, as well as to analyze the legal and ethical issues and the economics, to develop future policies.

Contexte: Au Canada, les greffes d’organes chez des ressortissants étrangers (RÉ), soit des non-résidents ou des non-citoyens, sont un enjeu complexe. Actuellement, au pays, aucune ligne directrice n’existe quant aux greffes d’organes à des RÉ et aucune donnée empirique sur cette question ni sur les pratiques professionnelles en transplantation n’est disponible.

Objectif: Ce projet visait à colliger les données empiriques faisant état des pratiques et de l’avis des professionnels en transplantation au sujet des greffes d’organes à des RÉ.

Type d’étude: Étude par sondage.

Cadre: Un sondage en ligne mené auprès des membres de la Société Canadienne de transplantation.

Participants: Tous les membres de la Société canadienne de transplantation ont été invités à participer à l’étude entre avril et juin 2016.

Mesures: Des questions à choix multiples ont été développées pour connaître l’avis des participants sur différents scénarios fictifs dans lesquels un RÉ nécessitait une transplantation d’organe. Les questions visaient également à connaître l’expérience des répondants auprès des RÉ, leur connaissance des politiques pertinentes de leur organisation institutionnelle et de leur organisme de dons d’organe, de même que leur avis sur un quota. Deux questions sous forme d’échelle de Likert mesuraient le degré d’accord des répondants sur des énoncés liés à de possibles politiques et leur position (pour ou contre) sur des arguments à l’égard de la transplantation d’organes à des RÉ. Enfin, une question à développement portait sur les politiques du programme de transplantation au sujet des greffes d’organes à des RÉ.

Méthodologie: On a procédé par analyze statistique descriptive.

Résultats: Au total, 87 professionnels de la transplantation ont complété le sondage. Sur une période de quatre ans (2012-2016), 47,1 % des répondants avaient soit inscrit un RÉ sur la liste, soit pratiqué une transplantation chez un RÉ. Seuls 19,5 % des répondants ont déclaré que leur programme de transplantation comportait une politique sur la transplantation d’organes à des RÉ, alors que 59,7 % ignoraient si leur organisme de dons d’organes prévoyait une telle politique. Lorsque questionnés sur les possibles politiques, 47,5 % des répondants étaient en désaccord avec une politique qui refuserait la greffe aux RÉ, et 41,4 % étaient d’accord pour offrir la transplantation aux RÉ dans certaines circonstances, que l’organe soit essentiel ou non à la survie. Les participants s’entendaient sur plusieurs points: 1) la greffe ne devrait pas être offerte aux RÉ qui voyagent au Canada spécifiquement dans cet objectif; 2) les RÉ ne devraient pas être greffés avec des organes jugés inappropriés pour les citoyens Canadiens et; 3) aucun quota de transplantation ne devrait être établi pour les greffes aux RÉ. Les participants semblaient aussi plus enclins à proposer une greffe pour un organe vital, particulièrement aux enfants.

Limites: La principale limite de cette étude est le faible taux de réponse des professionnels de la transplantation.

Conclusion: Il s’agit de la première étude exposant l’avis des professionnels de la transplantation Canadiens à l’égard des greffes d’organes aux RÉ. Les résultats de cette étude serviront à l’élaboration de politiques sur l’accès aux greffes d’organes par des RÉ. D’autres études sont toutefois nécessaires pour connaître la position de divers intervenants clés sur le sujet, de même que pour analyzer les enjeux légaux, éthiques et économiques, en vue d’élaborer les futures politiques.

Keywords: medical ethics; survey; transplantation.