New oncological approaches using immune checkpoint inhibitors aim to reinvigorate lymphocytes against the tumor. The prognosis of cancer has been significantly improved by these treatments, which nonetheless lead to a new spectrum of immune-related side effects. The most frequent are skin rash, colitis, thyroid dysfunction, hypophysitis, hepatitis and pneumonitis. Early detection of these toxicities is crucial to determine the etiology and to introduce a temporary immunosuppressive therapy, allowing resolution of toxicity in most of cases. A multidisciplinary team is essential for optimal management.
Les nouvelles thérapies oncologiques, dont les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, permettent une stimulation lymphocytaire antitumorale. Ces traitements ont amélioré de manière significative le pronostic oncologique de nombreux patients, mais présentent néanmoins un nouveau spectre de toxicités, d’ordre immunologique. Les toxicités immunes les plus fréquentes sont le rash cutané, la colite, la dysthyroïdie, l’hypophysite, l’hépatite et la pneumonie. Une détection précoce de ces effets secondaires est cruciale afin de réaliser un bilan étiologique adéquat puis d’introduire un traitement immunosuppresseur temporaire, qui permet une résolution de la toxicité dans la grande majorité des cas. Une évaluation multidisciplinaire est souvent indispensable pour une prise en charge optimale.