Opioid use disorder in primary care: PEER umbrella systematic review of systematic reviews

Can Fam Physician. 2019 May;65(5):e194-e206.

Abstract

Objective: To summarize the best available evidence regarding various topics related to primary care management of opioid use disorder (OUD).

Data sources: MEDLINE, Cochrane Library, Google, and the references of included studies and relevant guidelines.

Study selection: Published systematic reviews and newer randomized controlled trials from the past 5 to 10 years that investigated patient-oriented outcomes related to managing OUD in primary care, diagnosis, pharmacotherapies (including buprenorphine, methadone, and naltrexone), tapering strategies, psychosocial interventions, prescribing practices, and management of comorbidities.

Synthesis: From 8626 articles, 39 systematic reviews and an additional 26 randomized controlled trials were included. New meta-analyses were performed where possible. One cohort study suggests 1 case-finding tool might be reasonable to assist with diagnosis (positive likelihood ratio of 10.3). Meta-analysis demonstrated that retention in treatment improves when buprenorphine or methadone are used (64% to 73% vs 22% to 39% for control), when OUD is treated in primary care (86% vs 67% in specialty care, risk ratio [RR] of 1.25, 95% CI 1.07 to 1.47), and when counseling is added to pharmacotherapy (74% vs 62% for controls, RR = 1.20, 95% CI 1.06 to 1.36). Retention was also improved with naltrexone (33% vs 25% for controls, RR = 1.35, 95% CI 1.11 to 1.64) and reduced with medication-related contingency management (eg, loss of take-home doses as a punitive measure; 68% vs 77% for no contingency, RR = 0.86, 95% CI 0.76 to 0.99).

Conclusion: There is reasonable evidence that patients with OUD should be managed in the primary care setting. Diagnostic criteria for OUD remain elusive, with 1 reasonable case-finding tool. Methadone and buprenorphine improve treatment retention, while medication-related contingency methods could worsen retention. Counseling is beneficial when added to pharmacotherapy.

Objectif: Résumer les meilleures données probantes disponibles concernant divers sujets liés à la prise en charge du trouble de consommation d’opioïdes (TCO) dans les soins primaires.

Sources de l’information: MEDLINE, Bibliothèque Cochrane, Google, de même que les références des études incluses et les lignes directrices pertinentes.

Sélection des études: Les revues systématiques et les plus récentes études randomisées contrôlées, publiées au cours des 5 à 10 dernières années, qui portaient sur des paramètres axés sur le patient en lien avec la prise en charge du TCO dans les soins primaires, le diagnostic, la pharmacothérapie (y compris la buprénorphine, la méthadone et la naltrexone), les stratégies de traitement dégressif, les interventions psychosociales, les pratiques relatives aux prescriptions et la prise en charge des comorbidités.

Synthèse: Au nombre des 8626 articles, on a retenu 39 revues systématiques et 26 études randomisées contrôlées supplémentaires. Si possible, de nouvelles méta-analyses étaient effectuées. Une étude de cohortes fait valoir qu’un outil de dépistage serait raisonnablement utile pour aider au diagnostic (rapport de vraisemblance de 10,3). Des méta-analyses ont démontré que le maintien du traitement s’améliore lorsque la buprénorphine ou la méthadone sont utilisées (64 à 73 % c. 22 à 39 % dans le groupe témoin), lorsque le TCO est traité dans les soins primaires (86 c. 67 % en soins spécialisés, rapport de risque [RR] de 1,25, IC à 95 % de 1,07 à 1,47), et si le counseling accompagne la pharmacothérapie (74 c. 62 % dans le groupe témoin, RR = 1,20, IC à 95 % de 1,06 à 1,36). Le maintien était aussi amélioré avec la naltrexone (33 c. 25 % dans le groupe témoin, RR = 1,35, IC à 95 % de 1,11 à 1,64), mais réduit selon les mesures de contingence liées aux médicaments (p. ex. refus des doses à emporter par mesure punitive; 68 c. 77 % dans le groupe sans mesure punitive, RR = 0,86, IC à 95 % de 0,76 à 0,99).

Conclusion: Des données probantes étayent bien la pertinence du traitement des patients ayant un TOC dans le contexte des soins primaires. Les critères diagnostiques du TCO demeurent vagues, sauf pour 1 outil de dépistage raisonnablement utile. La méthadone et la buprénorphine améliorent le maintien du traitement, tandis que les mesures de contingence liées aux médicaments pourraient le réduire. Le counseling est bénéfique en accompagnement de la pharmacothérapie.

Publication types

  • Meta-Analysis
  • Systematic Review

MeSH terms

  • Analgesics, Opioid / adverse effects
  • Buprenorphine / therapeutic use
  • Counseling
  • Humans
  • Methadone / therapeutic use
  • Naltrexone / therapeutic use
  • Narcotic Antagonists / therapeutic use*
  • Opiate Substitution Treatment / methods*
  • Opioid-Related Disorders / diagnosis*
  • Opioid-Related Disorders / drug therapy*
  • Primary Health Care / methods*
  • Randomized Controlled Trials as Topic
  • Systematic Reviews as Topic

Substances

  • Analgesics, Opioid
  • Narcotic Antagonists
  • Buprenorphine
  • Naltrexone
  • Methadone