Management of pain, anxiety, agitation and delirium in burn patients: a survey of clinical practice and a review of the current literature

Ann Burns Fire Disasters. 2018 Jun 30;31(2):97-108.

Abstract

Management of pain, agitation and anxiety is crucial in critically ill patients, and has a significant impact on clinical and functional outcome. This study aims to assess current management of analgesia, sedation and delirium in adult burn ICUs, and determine if discrepancies exist between current guidelines and actual practices.An online survey was created and sent to burn specialists worldwide.A total of 40 respondents submitted valuable data. Of all respondents, 20 (50%) were from Europe, 7 (17.5%) from North America, 6 (15%) from Africa and 12 (30%) from other regions. The majority of respondents were from burn centres with more than 60 admissions per year (32 centres, 80%); 36 respondents (90%) were affiliated with a University Hospital. 92.5% reported that they routinely screen severe burn patients for pain, while 27.5% declared that no particular pain assessment tool is used. The most common analgesics were opioids, mainly administered intravenously (90%). 70% affirmed they routinely screen burn ICU patients for sedation, but 30% declared that they do not use a specific sedation scoring scale. The most commonly used sedatives were midazolam (72.5%) and propofol (55%). 70% claimed to assess burn ICU patients routinely for delirium, but 57.5% reported they did not use a specific scoring system. 62.5% stated that they prevent delirium by combining pharmacological and non-pharmacological approaches. Our results indicate that awareness regarding the systematic and correct management of pain, sedation and delirium is increasing among burn specialists. However, a substantial gap between guidelines and clinical practices exist. Efforts should be directed at creating specific burn care guidelines and enhancing the implementation of existing recommendations.

La prise en charge de la douleur, de l’agitation et de l’anxiété est fondamentale chez les patients de réanimation et joue un rôle significatif dans le pronostic vital et fonctionnel. Cette étude a pour but d’évaluer la gestion actuelle de l’analgésie, de la sédation et de la confusion dans les unités de soins intensifs pour brûlés ainsi que leur adéquation avec les recommandations. Un questionnaire d’évaluation en ligne a été envoyé à des brûlologues du monde entier. Quarante réponses ont pu être analysées dont 20 (50%) d’Europe, 7 (17,5%) d’Amérique du Nord, 6 (15%) d’Afrique et 12 (30%) d’autres continents. La majorité des personnes ayant répondu travaillaient dans des Centres de Traitement des Brûlés recevant plus de 60 patients par an (32, 80%), 36 (90%) travaillant dans un CHU. Trente sept (92,5%) déclaraient évaluer régulièrement la douleur des brûlés mais 11 (27,5%) n’utilisaient pas d’outil d’évaluation. Les analgésiques les plus utilisés étaient les opiacés, le plus souvent (90%) utilisés par voie intraveineuse. Vingt huit (70%) réponses attestaient de l’évaluation de la sédation, 12 (30%) n’utilisant pas d’outil spécifique. Les molécules les plus utilisée étaient le midazolam (29; 72,5%) et le propofol (22; 55%). L’état confusionnel était recherché de manière routinière par 28 médecins (70%), aucune échelle n’étant utilisée par 23 d’entre-eux (57.5%). La prévention de la confusion utilisait une approche à la fois pharmacologique et non pharmacologique 25 fois (62,5%). Cette étude confirme l’attention croissante que portent les brûlologues à l’analgésie, la sédation et la confusion. Cependant, il existe des différences importantes entre la pratique et les recommandations. Des efforts seraient nécessaires pour créer des recommandations spécifiques aux brûlés et améliorer l’adhésion à celles déjà existantes.

Keywords: analgesia; burns; delirium; pain; sedation.