Can naloxone prescription and overdose training for opioid users work in family practice? Perspectives of family physicians

Can Fam Physician. 2015 Jun;61(6):538-543.

Abstract

Objective: To explore family physicians' attitudes toward prescribing naloxone to at-risk opioid users, as well as to determine the opportunities and challenges for expanding naloxone access to patients in family practice settings.

Design: One-hour focus group session and SWOT (strengths, weaknesses, opportunities, and threats) analysis.

Setting: Workshop held at the 2012 Family Medicine Forum in Toronto, Ont.

Participants: Seventeen conference attendees from 3 Canadian cities who practised in various family practice settings and who agreed to participate in the workshop.

Methods: The workshop included an overview of information about naloxone distribution and overdose education programs, followed by group discussion in smaller focus groups. Participants were instructed to focus their discussion on the question, "Could this [overdose education and naloxone prescription] work in your practice?" and to record notes using a standardized discussion guide based on a SWOT analysis. Two investigators reviewed the forms, extracting themes using an open coding process.

Main findings: Some participants believed that naloxone could be used safely among family practice patients, that the intervention fit well with their clinical practice settings, and that its use in family practice could enhance engagement with at-risk individuals and create an opportunity to educate patients, providers, and the public about overdose. Participants also indicated that the current guidelines and support systems for prescribing or administering naloxone were inadequate, that medicolegal uncertainties existed for those who prescribed or administered naloxone, and that high-quality evidence about the intervention's effectiveness in family practice was lacking.

Conclusion: Family physicians believe that overdose education and naloxone prescription might provide patients at risk of opioid overdose in their practices with broad access to a potentially lifesaving intervention. However, they explain that there are key barriers currently limiting widespread implementation of naloxone use in family practice settings.

Objectif: Vérifier ce que pensent les médecins de famille du fait de prescrire de la naloxone à des consommateurs d’opiacés à risque, et examiner les possibilités et les problèmes éventuels advenant un meilleur accès à la naloxone dans les cliniques de médecine familiale.

Type d’étude: Une séance d’une heure en groupe de discussion et une analyse SWOT (strenghts, weakness, opportunities et threats).

Contexte: Ateliers tenus durant le Medicine Forum à Toronto, Ontario.

Participants: Dix-sept participants aux conférences exerçant dans des cliniques de médecine familiale de 3 villes canadiennes et qui avaient accepté de participer aux ateliers.

Méthodes: Les ateliers comprenaient des informations générales au sujet de la distribution de la naloxone et des programmes d’information sur la surdose, suivis de discussions en plus petits groupes. Les participants devaient faire porter la discussion sur la question suivante: « Serait-il opportun de donner de l’information sur la surdose et de prescrire de la naloxone dans votre clinique? » Ils devaient aussi prendre des notes à l’aide d’un guide de discussion standardisé fondé sur une analyse SWOT. Les formulaires ont été révisés par deux des chercheurs et les thèmes ont été extraits par codage ouvert.

Principales observations: Certains participants croyaient qu’il était possible d’utiliser la naloxone de façon sécuritaire dans les cliniques de médecine familiale, qu’une telle intervention cadrait bien avec le contexte de leur pratique, et qu’elle pourrait améliorer la prise en charge des individus à risque et créer une occasion d’informer les patients, les soignants et le public des dangers de la surdose. Les participants indiquaient aussi que les directives actuelles et les systèmes de soutien concernant la prescription et l’administration de naloxone étaient inadéquats, qu’il subsistait des incertitudes sur le plan médicolégal pour ceux qui prescrivaient ou administraient la naloxone et qu’il n’y avait pas de preuve très solide de l’efficacité de ce type d’intervention en médecine familiale.

Conclusion: Les médecins de famille estimaient qu’en renseignant leurs clients à risque sur les dangers de la surdose et en leur prescrivant la naloxone, on pourrait leur donner accès à une intervention susceptible de leur sauver la vie. Toutefois, ils soulignaient qu’il existe actuellement des obstacles importants qui limitent l’utilisation généralisée de naloxone dans les cliniques de médecine familiale.