Practice Patterns in the Treatment and Monitoring of Acute T Cell-Mediated Kidney Graft Rejection in Canada

Can J Kidney Health Dis. 2018 Feb 15:5:2054358117753616. doi: 10.1177/2054358117753616. eCollection 2018.

Abstract

Background: One of the goals of the Canadian National Transplant Research Program (CNTRP) is to develop novel therapies for acute rejection that could positively affect graft outcomes with greater efficacy or less toxicity. To develop innovative management strategies for kidney graft rejection, new modalities need to be compared with current clinical practices. However, there are no standardized practices concerning the management of acute T cell-mediated rejection (TCMR).

Objectives: To describe clinicians' practice patterns in the diagnosis, treatment, and monitoring of acute TCMR in Canada.

Design: Survey.

Setting patients/participants: Canadian transplant nephrologists and transplant surgeons involved in the management of acute TCMR.

Methods and measurements: We developed an anonymous, web-based survey consisting of questions related to the diagnosis, treatment, and monitoring of TCMR. The survey was disseminated on 3 occasions between June and October 2016 through the Canadian Society of Transplantation (CST) kidney group electronic mailing list.

Results: Forty-seven respondents, mostly transplant nephrologists (97%), originating from at least 18 of the 25 Canadian centers offering adult or pediatric kidney transplantation, participated in the study. Surveillance biopsies were used by 28% of respondents to screen for kidney graft rejection. High-dose steroids were used by most of the respondents to treat clinical and subclinical Banff grade 1A and 1B rejections. Nine percent (95% confidence interval [CI]: 1-17) of practitioners used lymphocyte-depleting agents as the first-line approach for the treatment of Banff grade 1B acute rejection. Eighteen percent (95% CI: 7-29) and 36% (95% CI: 8-65) of respondents reported that they would not use high-dose steroids for treating clinical and subclinical borderline rejections, respectively. Seventy percent (95% CI: 54-83) of respondents answered that there was no indication to assess histological response to treatment independent of the change in kidney function.

Limitations: The limitations of this study are its limited sample size and the low representation of pediatric specialists.

Conclusions: There is heterogeneity regarding the use of surveillance biopsies, treatment of borderline rejection, and modalities to monitor treatment response among transplant physicians. Our results illustrate the current state of practice patterns across Canada and can be used to inform the design of future trials.

Contexte: Un des objectifs du Programme national de recherche en transplantation rénale du Canada (PNRTC) est de développer des traitements plus efficaces et moins toxiques en vue d’améliorer l’issue des greffes. Il est impératif de comparer ces nouvelles modalités aux pratiques cliniques existantes si l’on veut élaborer des stratégies de prise en charge thérapeutiques innovantes. Cependant, en contexte de greffe rénale, il n’existe aucune pratique standardisée pour la prise en charge thérapeutique du rejet aigu à médiation cellulaire (RAMC) provoqué par la cytotoxicité des lymphocytes T.

Objectif: Décrire le schéma de pratique des médecins canadiens en matière de diagnostic, de traitement et de monitorage du RAMC.

Type d’étude: Il s’agit d’une étude menée sous forme de sondage.

Participants: Les chirurgiens et néphrologues en transplantologie impliqués dans la prise en charge du RAMC au Canada.

Méthodologie: Nous avons préparé un sondage Web anonyme constitué de questions relatives au diagnostic et au monitorage du RAMC. Les répondants visés étaient les abonnés à la liste d’envoi du groupe de transplantation rénale de la Société canadienne de transplantation (SCT). Ils ont reçu le sondage à trois reprises entre juin et octobre 2016.

Résultats: Les répondants, au nombre de 47, étaient en grande majorité des néphrologues transplantologues (97 %). Ils provenaient d’au moins 18 des 25 centres hospitaliers canadiens dans lesquels on pratique des greffes rénales (adultes ou pédiatriques). Vingt-huit pour cent (28 %) des répondants ont recours aux biopsies de surveillance pour évaluer le risque de rejet du greffon. Les stéroïdes administrés à fortes doses sont employés par la plupart des répondants pour traiter les rejets cliniques et infracliniques de stade 1A et 1B (classification de Banff). Les agents de déplétion des lymphocytes sont utilisés par 9 % (IC 95 % : 1-17) des praticiens comme approche thérapeutique de première ligne pour les rejets aigus de stade 1B de Banff. En matière de traitement des cas rejets limites cliniques et infracliniques, 18% (IC 95 % : 7-29) et 36 % (IC 95 % : 8-65) des répondants ont indiqués qu’ils n’emploieraient pas de stéroïdes à forte dose. Enfin, 70 % (IC 95 % : 54-83) des spécialistes sondés jugeaient qu’il n’y avait pas d’indication d’évaluer la réponse histologique au traitement indépendamment de la réponse au traitement en terme de fonction rénale.

Limites de l’étude: Les résultats du sondage sont limités par le faible nombre de répondants et par la sous-représentation des spécialistes en pédiatrie.

Conclusion: Chez les médecins sondés, on a constaté des différences dans trois aspects de la prise en charge de la greffe rénale : la fréquence du recours aux biopsies de surveillance, le traitement des cas limites de rejet et les modalités employées pour mesurer la réponse au traitement. Nos résultats témoignent de l’hétérogénéité actuelle des schémas de pratique au Canada et pourraient servir à orienter la conception d’études ultérieures.

Keywords: acute cellular rejection; clinical practices; protocol biopsy.