Prevalence and risk factors of Leishmania infantum, Dirofilaria spp. and other potentially zoonotic or canine-specific endoparasite infections were assessed in 639 kennel dogs from central Italy. To this end, individual blood and fecal samples were examined using parasitological, immunological and molecular techniques. The presence of compatible clinical pictures, as well as age and gender were considered as putative risks factors. To evaluate risk factors, multivariable analysis with logistic regression and univariable analysis with a Chi square test and a Fischer's exact test were performed. Overall, 52.6% of dogs (95% CI 48.6-56.5) were found positive, while 39.6% of dogs (95% CI 35.8-43.5) were infected by potentially zoonotic species. Leishmania infantum and Dirofilaria repens showed prevalences of 2.5% (95% CI 1.5-4.1) and 2.8% (95% CI 1.7-4.5), respectively. The prevalence of cardiorespiratory parasites was 7.8% (95% CI 5.9-10.3) and included the species Angiostrongylus vasorum, Eucoleus aerophilus, Eucoleus boehmi and D. immitis; the latter showed a prevalence of 0.2% (95% CI 0.001-1). Intestinal parasites were significantly prevalent (38.8%, 95% CI 35-42.7) and they consisted mainly of species of major zoonotic concern, including ancylostomatids, Toxocara canis, Giardia duodenalis, Dipylidium caninum, Taeniidae, Strongyloides stercoralis and Cryptosporidium parvum. Endoparasites were significantly prevalent in clinically suspected dogs. Leishmania infantum and cardiorespiratory nematodes were prevalent in older dogs, while intestinal parasites were prevalent in younger dogs. Results show high dog and public health risks in kennels in central Italy, and suggest the need for more effective control measures.
La prévalence et les facteurs de risque de Leishmania infantum, Dirofilaria spp. et d’autres infections à endoparasites potentiellement zoonotiques ou spécifiques aux chiens ont été évalués chez 639 chiens de chenils du centre de l’Italie. À ces fins, des échantillons individuels de sang et de selles ont été examinés par des techniques parasitologiques, immunologiques et moléculaires. La présence d’images cliniques compatibles, l’âge et le sexe ont été considérés comme des facteurs de risque putatifs. Pour l’évaluation des facteurs de risque, une analyse multivariée avec une régression logistique et une analyse univariée avec un test de Chi carré et un test exact de Fischer ont été réalisées. Dans l’ensemble, 52,6% (IC à 95%: 48,6-56,5) des chiens ont été trouvés positifs, tandis que 39,6% des chiens (IC à 95%: 35,8-43,5) étaient infectés par des espèces potentiellement zoonotiques. Leishmania infantum et Dirofilaria repens ont montré respectivement des prévalences de 2,5% (IC 95% 1,5-4,1) et 2,8% (IC 95% 1,7-4,5). La prévalence de parasites cardiorespiratoires était de 7,8% (IC 95% 5,9-10,3) et comprenait les espèces Angiostrongylus vasorum, Eucoleus aerophilus, Eucoleus boehmi et Dirofilaria immitis ; cette dernière avait une prévalence de 0,2% (IC 95% 0,001-1). Les parasites intestinaux étaient significativement prévalents (38,8%, IC 95% 35-42,7) et consistaient principalement en espèces zoonotiques majeures, dont les Ancylostomatidae, Toxocara canis, Giardia duodenalis, Dipylidium caninum, les Taeniidae, Strongyloides stercoralis et Cryptosporidium parvum. Les endoparasites étaient significativement prévalents chez les chiens cliniquement suspectés. Leishmania infantum et les nématodes cardiorespiratoires étaient répandus chez les chiens plus âgés, alors que les parasites intestinaux étaient répandus chez les chiens plus jeunes. Les résultats montrent des risques élevés pour les chiens et la santé publique dans les chenils du centre de l’Italie et suggèrent la nécessité de mesures de contrôle plus efficaces.
© F. Sauda et al., published by EDP Sciences, 2018.