Objective: The current study investigates the correlational structure of psychopathology in a large sample of Canadian adolescents and highlights the association between the psychopathological dimensions and gender.
Method: Data came from 3826 Canadian adolescents aged 12.8 ± 0.4 y. Five alternative dimensional models were tested using confirmatory factor analysis, and the association between gender, language, and the mean level of psychopathological dimensions was examined using a multiple-indicators multiple-causes model.
Results: A bifactor model with 1 general psychopathology factor and 3 specific dimensions (internalizing, externalizing, thought disorder) provided the best fit to the data. Results indicated metric invariance of the bifactor structure with respect to language. Females reported higher mean levels of internalizing, and males reported higher mean levels of externalizing. No significant sex differences emerged in liability to thought disorder or general psychopathology. The presence of a general psychopathology factor increased the association between gender and specific dimensions.
Conclusions: The current study is the first to highlight the bifactor structure including a specific thought disorder factor in a Canadian sample of adolescents. The findings further highlight the importance of transdiagnostic approaches to prevention and intervention among young adolescents.
Objectif:: La présente étude recherche la structure corrélationnelle de la psychopathologie dans un vaste échantillon d’adolescents canadiens et présente l’association entre les dimensions psychopathologiques et le sexe.
Méthode:: Les données proviennent de 3 826 adolescents canadiens âgés de 12,8±0,4 ans. Cinq modèles dimensionnels alternatifs ont été testés à l’aide d’une analyse factorielle confirmatoire et de l’association entre le sexe, la langue, et le niveau moyen des dimensions psychopathologiques, qui a été examiné à l’aide d’un modèle à indicateurs et causes multiples.
Résultats:: Un modèle bifactoriel comportant un facteur de psychopathologie générale et trois dimensions spécifiques (internalisation, externalisation, trouble de la pensée) offrait le meilleur ajustement aux données. Les résultats indiquaient une invariance métrique de la structure bifactorielle en ce qui concerne la langue. Les filles déclaraient des niveaux moyens d’internalisation plus élevés et les garçons déclaraient des niveaux moyens d’externalisation plus élevés. Aucune différence significative n’est apparue entre les sexes eu égard au trouble de la pensée ou à la psychopathologie générale. La présence d’un facteur de psychopathologie générale augmentait l’association entre les dimensions sexuelles et spécifiques.
Conclusions:: La présente étude est la première à présenter une structure bifactorielle incluant un facteur spécifique de trouble de la pensée dans un échantillon d’adolescents canadiens. Les résultats soulignent en outre l’importance des approches transdiagnostiques de la prévention et des interventions auprès de jeunes adolescents.
Keywords: adolescence; bifactor model; externalizing; general psychopathology; internalizing; thought disorder.