Objective: To provide a focused critical review of the literature on the acceptability, feasibility, and uptake of human papillomavirus (HPV) self-sampling among hard-to-reach women.
Quality of evidence: A focused search to obtain relevant literature published in English between 1997 and 2015 was done using PubMed and EMBASE using search terms including HPV self-test or HPV self-sample or HPV kit in combination with acceptability or feasibility. Only studies that focused on never-screened or underscreened populations were included in this review.
Main message: Human papillomavirus self-sampling was found to be highly acceptable and feasible among these hard-to-reach women across most studies. Mailing of self-sampling kits has been shown to increase participation among hard-to reach women. Some concerns remain regarding adherence to further follow-up among high-risk women with positive test results for HPV after screening.
Conclusion: There is a strong body of evidence to support the usefulness of HPV self-sampling in increasing participation of hard-to-reach women in screening programs (level I evidence). Convenience, privacy, ease of use, and, likely, cost-effectiveness of HPV self-sampling are driving forces in its emerging role in cervical cancer screening among hard-to-reach women. Key barriers to participation could be addressed by overcoming disparities in HPV-related knowledge and perceptions about cervical cancer screening.
Objectif: Présenter une revue critique ciblée des ouvrages scientifiques portant sur l’acceptation, la faisabilité et l’adoption de l’auto-prélèvement pour la détection du virus du papillome humain (VPH) chez les femmes difficiles à rejoindre.
Qualité des données: Une recension ciblée dans le but de trouver des articles pertinents publiés en anglais entre 1997 et 2015 a été effectuée à l’aide de PubMed et d’EMBASE en se servant des expressions en anglais HPV self-test ou HPV self-sample ou HPV kit, combinées à acceptability ou feasibility. Seules les études qui portaient spécifiquement sur les populations n’ayant jamais fait l’objet d’un dépistage ou étant sous-représentées dans ces programmes ont été incluses dans cette revue.
Message principal: Dans la plupart des études, il a été constaté que la détection du virus du papillome humain par auto-prélèvement était très acceptée et faisable chez ces femmes difficiles à rejoindre. Selon les conclusions, l’envoi d’une trousse d’auto-prélèvement par la poste augmente la participation des femmes difficiles à rejoindre. Certaines préoccupations persistent en ce qui concerne l’acceptation d’un suivi plus approfondi chez les femmes à risque élevé dont les résultats sont positifs pour la présence du VPH après le dépistage.
Conclusion: De nombreuses données probantes convaincantes corroborent l’utilité de l’auto-prélèvement pour la détection du VPH chez les femmes difficiles à rejoindre dans les programmes de dépistage (données probantes de niveau I). La nature pratique et confidentielle de l’auto-prélèvement pour la détection du VPH, sa facilité d’usage, et probablement sa rentabilité, sont des forces motrices expliquant son rôle émergent dans le dépistage du cancer du col chez les femmes difficiles à rejoindre. Il serait possible d’atténuer les principaux obstacles à la participation en comblant le manque de connaissances sur le VPH et en dissipant les perceptions négatives relatives au dépistage du cancer du col.
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