[Fever : to treat or not to treat ?]

Rev Med Suisse. 2016 Oct 19;12(535):1742-1746.
[Article in French]

Abstract

Fever is routinely faced during medical practice. Although it is part of the immune response against pathogens, it is often seen as deleterious and a source of discomfort leading to the use of antipyretic drugs. However, few clinical data support this common practice. On the contrary, to date, results tilt in favor of the beneficial effect of fever, such as a better immune response and inhibition of pathogen growth. Data encourage the treatment of fever only in certain conditions such as neurological symptoms, cardio-pulmonary failure, or fever of non-infectious origin. In fact recent evidence stress that systematic treatment of fever do not improve, but nor deteriorate, the disease outcome. This suggests to only treat the poorly tolerated fevers.

L’état fébrile (EF) fait partie intégrante de la réponse immune contre les pathogènes, mais il est généralement considéré comme délétère et source d’inconfort, d’où l’usage fréquent d’antipyrétiques. Très peu de données cliniques encouragent cette pratique. A ce jour, certaines études plaident pour les bénéfices de l’EF, à savoir une réponse immune améliorée et une croissance des pathogènes inhibée. Certains auteurs recommandent donc le traitement de l’EF uniquement dans des situations particulières, comme une atteinte neurologique ou cardiopulmonaire ou lors d’un EF d’origine non infectieuse. Les données disponibles soulignent que le traitement systématique de l’EF n’améliore pas l’évolution de la maladie, sans toutefois l’aggraver non plus, et plaident pour ne traiter que les EF mal tolérés.

MeSH terms

  • Antipyretics / therapeutic use*
  • Fever / drug therapy
  • Fever / immunology*
  • Humans
  • Immunity / physiology*

Substances

  • Antipyretics