Self-management of mood and/or anxiety disorders through physical activity/exercise

Health Promot Chronic Dis Prev Can. 2017 May;37(5):149-159. doi: 10.24095/hpcdp.37.5.03.
[Article in English, French]

Abstract

Introduction: Physical activity/exercise is regarded as an important self-management strategy for individuals with mental illness. The purpose of this study was to describe individuals with mood and/or anxiety disorders who were exercising or engaging in physical activity to help manage their disorders versus those who were not, and the facilitators for and barriers to engaging in physical activity/exercise.

Methods: For this study, we used data from the 2014 Survey on Living with Chronic Diseases in Canada-Mood and Anxiety Disorders Component. Selected respondents (n = 2678) were classified according to the frequency with which they exercised: (1) did not exercise; (2) exercised 1 to 3 times a week; or (3) exercised 4 or more times a week. We performed descriptive and multinomial multiple logistic regression analyses. Estimates were weighted to represent the Canadian adult household population living in the 10 provinces with diagnosed mood and/or anxiety disorders.

Results: While 51.0% of the Canadians affected were not exercising to help manage their mood and/or anxiety disorders, 23.8% were exercising from 1 to 3 times a week, and 25.3% were exercising 4 or more times a week. Increasing age and decreasing levels of education and household income adequacy were associated with increasing prevalence of physical inactivity. Individuals with a mood disorder (with or without anxiety) and those with physical comorbidities were less likely to exercise regularly. The most important factor associated with engaging in physical activity/exercise was to have received advice to do so by a physician or other health professional. The most frequently cited barriers for not exercising at least once a week were as follows: prevented by physical condition (27.3%), time constraints/too busy (24.1%) and lack of will power/self-discipline (15.8%).

Conclusion: Even though physical activity/exercise has been shown beneficial for depression and anxiety symptoms, a large proportion of those with mood and/or anxiety disorders did not exercise regularly, particularly those affected by mood disorders and those with physical comorbidities. It is essential that health professionals recommend physical activity/exercise to their patients, discuss barriers and support their engagement.

Introduction: L’activité physique et l’exercice constituent une stratégie d’autogestion importante pour les personnes vivant avec une maladie mentale. Cette étude visait à caractériser à la fois les personnes atteintes d’un trouble de l’humeur et/ou d’anxiété qui faisaient de l’exercice ou de l’activité physique pour aider à gérer leur trouble et celles qui n’en faisaient pas, ainsi qu’à identifier les facteurs facilitant l’activité physique et l’exercice et ceux constituant un obstacle.

Méthodologie: L’Enquête sur les personnes ayant une maladie chronique au Canada – Composante des troubles de l’humeur et/ou d’anxiété de 2014 a été utilisée pour cette étude. Les répondants (n = 2 678) ont été classés en fonction de la fréquence à laquelle ils faisaient de l’exercice : (1) aucun exercice, (2) exercice une à trois fois par semaine et (3) exercice quatre fois ou plus par semaine. Nous avons pondéré toutes les estimations afin que les données soient représentatives de la population canadienne adulte vivant en logement privé dans l'une des 10 provinces et ayant déclaré avoir reçu un diagnostic de troubles de l’humeur et/ou d’anxiété.

Résultats: Sur l’ensemble des Canadiens affectés, 51,0 % ne faisaient aucun exercice pour aider à gérer leur trouble de l’humeur et/ou d’anxiété, 23,8 % en faisaient d’une à trois fois par semaine et 25,3 % en faisaient quatre fois ou plus par semaine. On a établi un lien entre, d’une part, un âge plus avancé, des niveaux de scolarité plus bas et une suffisance de revenu du ménage plus faible et, d’autre part, une fréquence plus importante de l’inactivité. Les individus vivant avec un trouble de l’humeur (avec ou sans anxiété) et ceux avec des comorbidités physiques étaient moins susceptibles de faire régulièrement de l’exercice. Les recommandations d’un médecin ou d’un autre professionnel de la santé constituaient le facteur le plus important associé à la décision de faire de l’exercice. Les obstacles mentionnés le plus souvent à de l’exercice au moins une fois par semaine étaient un problème physique (27,3 %), un manque de temps ou un horaire trop chargé (24,1 %) et un manque de volonté ou d’autodiscipline (15,8 %).

Conclusion: Malgré les bénéfices de l’activité physique et de l’exercice pour contrer les symptômes de dépression et d’anxiété, un pourcentage important de personnes atteintes d’un trouble de l’humeur et/ou d’anxiété ne fait aucun exercice sur une base régulière, particulièrement celles atteintes de trouble de l’humeur et celles présentant des comorbidités physiques. Il est essentiel que les professionnels de la santé recommandent à leurs patients de faire une activité physique ou de l’exercice, discutent avec eux des obstacles rencontrés et les encouragent à persévérer.

Keywords: anxiety disorders; depression; exercise; mood disorders; physical activity; self-management.

MeSH terms

  • Adaptation, Psychological
  • Adolescent
  • Adult
  • Age Factors
  • Aged
  • Anxiety Disorders / diagnosis
  • Anxiety Disorders / rehabilitation*
  • Canada
  • Cross-Sectional Studies
  • Databases, Factual
  • Exercise / physiology*
  • Female
  • Health Behavior / physiology*
  • Humans
  • Logistic Models
  • Male
  • Middle Aged
  • Mood Disorders / diagnosis
  • Mood Disorders / rehabilitation*
  • Multivariate Analysis
  • Physical Fitness / physiology
  • Quality of Life*
  • Retrospective Studies
  • Self-Management*
  • Severity of Illness Index
  • Sex Factors
  • Young Adult